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20 000 fugitifs, bloqués à la frontière, sont revenus à Uvira

Country Map - DRC (Uvira) IRIN
Uvira, taken by RCD-Goma on 19 October, was reported to be "tense" on Wednesday
Environ 20 000 personnes ayant fui les violences du week-end dernier à
Uvira, sur les rives du lac Tanganyika, dans l'est de la République démocratique du Congo, sont revenues chez elles, a annoncé lundi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR.

Ces gens ont commencé à fuir Uvira pour gagner l'ouest du Burundi lorsque le groupe rebelle qui l'administrait, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), en a perdu le contrôle le 13 octobre aux mains des forces Maï-Maï alliées au Gouvernement congolais. Quand les troupes du RCD ont repris la ville, samedi, des milliers de personnes additionnelles se sont enfuies en direction de la frontière, mais on ne leur a pas permis d'entrer au Burundi.

Dimanche après-midi, le chef du RCD, Adolphe Onusumba, a rendu visite aux
fugitifs et les a exhortés à retourner chez eux. Selon le Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (BCAH), pratiquement tous ceux qui se trouvaient à la frontière sont revenus le soir même dans leurs
foyers, à l'exception d'une cinquantaine de personnes qui ont préféré demeurer sur place. Ce dernier groupe a par la suite été autorisé à se rendre au Burundi.

Durant ce temps, le HCR continuait d'enregistrer "un nombre croissant" de réfugiés ayant réussi à traverser la frontière, dans deux sites temporaires de Gatumba, près de la capitale du Burundi, Bujumbura, ainsi qu'à Rugombo, dans la province de Cibitoke, au nord-ouest du pays, a confirmé le HCR.

Dimanche soir, l'Agence avait déjà enregistré près de 10 000 réfugiés à ces deux endroits. Toutefois, le site de Rugombo s'est révélé trop exigu pour héberger tous les réfugiés qui y sont enregistrés. Le HCR s'efforce
actuellement d'identifier un autre emplacement capable de recevoir également des réfugiés congolais.

Le BCAH a qualifié de "calme" l'atmosphère qui prévalait lundi à Uvira, précisant que les habitants commençaient à se déplacer dans la ville. Selon le BCAH, les événements des derniers jours ont fait trois morts et huit blessés graves au sein de la population civile.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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