Le chef du bureau pour l'Afrique centrale et de l'ouest, Bah Thierno Oumar, a affirmé au cours d'une conférence de presse dans la capitale Yaoundé, que l'agence des Nations Unies a donné son accord de principe pour réexaminer les conditions de réouverture de sa représentation.
"La priorité voulait qu'on aille là où il y a de nouvelles urgences", a indiqué M. Bah, citant la situation en l'Afghanistan, dans les Grands Lacs et en Afrique de l'ouest comme des régions où les agences pour les réfugiés avaient besoin de renforcer leurs actions.
Le HCR reconsidère sa décision car le Cameroun a une grande population de réfugiés et de demandeurs d'asile et aussi parce que le gouvernement Camerounais a saisi le HCR pour signifier que sa présence était nécessaire, a-t-il ajouté.
En dépit des programmes de rapatriement volontaire, le Cameroun abrite plus de 45 000 réfugiés, dont la majorité vient du Tchad voisin. Au cours des dernières semaines, près de 20 000 Nigérians fuyant les combats ethniques dans l'état de Taraba sont passés au Cameroun à la recherche d'asile.
La semaine dernière, M. Bah a visité Sabongari, un village dans la province Nord -Occidentale près du Nigéria, où vivent quelques uns des nouveaux arrivants. Il a aussi rencontré d'autres partenaires opérationnels, ainsi que le Haut Commissaire du Nigéria au Cameroun, Njiwah Emmanuel, pour discuter de la façon d'encourager les nouveaux arrivants à rentrer au Nigéria.
La fermeture de la représentation de Yaoundé, qui faisait partie d'une vague de fermeture des représentations du HCR en Afrique centrale et de l'ouest, avait suscité des inquiétudes de la part des autorités camerounaises et des réfugiés eux-mêmes.
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