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Des réfugiés congolais coincés dans un no man's land

[Namibia] Land a contentious issue in Namibia. PFS
No where to run for the refugees
Un contingent de 41 réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) est bloqué dans le no man's land entre le Botswana et la Namibie depuis plus de deux semaines suite à un différend avec les autorités namibiennes.

Les Congolais, qui, pour la plupart, vivaient depuis presque 10 ans en Namibie, ont quitté le camp de réfugiés d’Osire – à environ 220 kilomètres au nord-est de Windhoek, la capitale namibienne – après avoir fait l’objet de menaces de mort, a dit Phil ya Nangoloh, directeur de l’Association nationale pour les droits humains (NSHR) en Namibie.

Parmi les 41 réfugiés du camp d’Osire, nombreux étaient ceux qui avaient écrit au gouvernement namibien pour exprimer leurs craintes concernant leur sécurité et les conditions dans le camp, a indiqué M. Ya Nangoloh à IRIN.

Le camp de réfugiés d’Osire accueille quelque 6 500 personnes : environ les trois quarts sont Angolais, et les autres viennent de la région des Grands Lacs et d’autres pays africains. La Namibie accueille quelque 8 000 réfugiés.

Selon ce qu’ont rapporté les médias locaux, le ministère des Affaires intérieures et de l’Immigration a répondu aux Congolais en leur disant de « cesser d’écrire des articles sensationnalistes », car cela nuisait à la paix et à la sécurité nationales. S’ils refusaient de le faire, on leur demanderait de quitter le pays.

« Nous avons compris, en gros, que le gouvernement namibien nous expulsait et nous avons décidé de chercher un autre endroit où nous serions en sécurité », a dit l’un des Congolais, Bibich Mwenze, aux médias locaux. Les réfugiés sont actuellement entre les postes frontières de Buitepos, en Namibie, et de Mamuno, au Botswana.

Ils n’ont en leur possession que le formulaire d’arrivée au camp de réfugiés d’Osire mais, comme l’a indiqué l’un des agents de la douane botswanaise : « tout ce que nous pouvons vous dire, c’est que la position de notre gouvernement est très claire à ce sujet. Ils ne pourront pas pénétrer sur notre territoire sans les documents valides ».

Joyce Mends-Cole, représentante du Haut commissariat pour les réfugiés en Namibie, a refusé de commenter la situation, indiquant que l’agence des Nations Unies pour les réfugiés était actuellement en négociations avec les gouvernements de la Namibie et de la RDC pour résoudre le problème.

go/he/gd/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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