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Les camps de Dadaab ne peuvent plus absorber l’afflux de réfugiés somaliens

Les trois camps de réfugiés de Dadaab dans la province nord-est du Kenya n'ont plus les capacités pour absorber l'afflux des réfugiés somaliens, a déclaré un représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Kenya.

« Idéalement, les camps de Dadaab devraient accueillir 60 000 personnes, mais actuellement ils en abritent 160 000 », a déclaré à Nairobi, Eddie Gedalof, représentant du HCR au Kenya.

« Le camp est surpeuplé, une famille de 10 personnes vit sous la même tente », a ajouté Baarlin Abukar, assistant du HCR basé à Dadaab. D’ailleurs, l'ONU a lancé un appel éclair jeudi, à Nairobi, la capitale kenyane, en faveur des réfugiés somaliens au Kenya.

Les réfugiés sont confrontés à de nombreux problèmes, dont la pénurie d’eau, a indiqué Abukar.

L’ONU a urgemment besoin d’au moins 32 millions de dollars américains pour fournir une assistance humanitaire aux réfugiés et l’alimentation, les soins de santé, les programmes de nutrition, l’eau et la sécurité figurent au premier rang des priorités.

Les camps ne peuvent plus absorber les nouvelles arrivées de réfugiés et cette situation n’est pas sans conséquence sur l’environnement des communautés voisines, a expliqué Gedalof.

« La majorité de la population est également confrontée à la malnutrition », a-t-il ajouté.

Les dernières vagues de réfugiés ont fui la situation politique très imprévisible qui prévaut en Somalie, suite à la prise de nouvelles localités par les membres de l'Union des tribunaux islamiques et à la position de plus en plus précaire du gouvernement fédéral de transition à Baidoa.

Les conséquences de la sécheresse et la pauvreté extrême du pays sont également des facteurs qui ont contribué à l'afflux de réfugiés somaliens originaires des régions du sud de Mogadiscio, de Baidoa et de Kismayo, a indiqué Gedalof.

Selon Emmanuel Kisombe, le secrétaire permanent au ministère du Kenya de l'Immigration et de l'Immatriculation des étrangers, le Kenya était disposé à accueillir les réfugiés, mais le manque de soutien financier pose problème aux pays d’accueil.

« Il faudrait une politique internationale engagée et cohérente face au problème des réfugiés », a expliqué Kisombe.

De toute façon, la seule réponse durable à ce problème consiste à s’attaquer aux causes du conflit dans le pays d’origine des réfugiés, a-t-il ajouté.

Au moins 32 000 nouvelles arrivées ont été enregistrées à Dadaab cette année, avec une moyenne de 100 réfugiés par jour entre janvier et août. Les 4 et 5 octobre derniers, on a enregistré jusqu’à 1000 réfugiés chaque jour.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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