Le Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM) a apporté 157,4 tonnes d'aide alimentaire à 41 715 personnes déplacées par les combats entre troupes rebelles et gouvernementales dans la province de Kayanza au nord du Burundi, a annoncé jeudi à IRIN un responsable du PAM.
Les personnes déplacées provenaient de Kayanza où plusieurs communes ont,
ces derniers jours, été le théâtre de lourds accrochages entre l'armée et le
Conseil national pour la défense de la démocratie-Force pour la défense de
la démocratie (CNDD-FDD), faction rebelle dirigée par Pierre Nkurunziza.
Karine Strebelle, chargée d'information au PAM, a indiqué que les déplacés séjournaient dans des camps mis en place à Rukeco et à Mivo respectivement dans les communes de Bugia et Ngozi, en province de Ngozi.
Elle a indiqué qu'un autre site, celui de Ceyerezi dans la commune de
Muganga à Kayanza était inaccessible. Elle a ajouté que le PAM avait
distribué 16,4 tonnes de secours alimentaires à 4 280 personnes déplacées qui sont arrivées jeudi à Mivo.
Mercredi, a-t-elle poursuivi, le PAM a fourni 131 tonnes de nourriture à 33
555 déplacés dans la province de Ngozi.
Elle a précisé que 8 848 ménages (environ 44 240 personnes) ont fui les
combats entre forces gouvernementales et rebelles les 19 et 21 juin dans les
communes de Muhanga et Gahombo à Kayanza.
Elle a ajouté que la plupart des déplacés ont trouvé refuge dans les
communes de Rukeco, Busiga et Mivo à Ngozi et à Ceyerezi, dans la commune de Muhanga à Kayanza.
Mardi, des responsables de l'armée ainsi que les autorités locales ont
informé IRIN qu'un certain nombre de rebelles ont été tués dans les combats
qui se sont principalement déroulés dans les zones de Mufunya, Nyarurama et Buramiro dans les communes de Butaganzwa et de Matongo.
Les autorités ont fait savoir qu'elles avaient contacté des organisations humanitaires en vue d'obtenir de l'aide pour des dizaines de milliers de personnes déplacées.
« Le PAM est très préoccupé par la situation, » selon Karine Strebelle. «
Une rapide évaluation a été menée lundi pour évaluer les besoins des
personnes déplacées. »
Cette évaluation a permis de constater que les déplacés ont quitté leur habitation sans emporter de réserves alimentaires, a-t-elle précisé.
« Les cas de pneumonie et de maladies respiratoires sont de plus en plus
nombreux en raison du manque d'abris et de couvertures et des basses
températures pendant la nuit, » a-t-elle expliqué.
« La situation sécuritaire reste fragile et on peut s'attendre à ce qu'un plus grand nombre de personnes fuient leur habitation pour échapper à l'insécurité ou restent déplacées pendant une plus longue période, » a-t-elle indiqué.
Les personnes déplacées provenaient de Kayanza où plusieurs communes ont,
ces derniers jours, été le théâtre de lourds accrochages entre l'armée et le
Conseil national pour la défense de la démocratie-Force pour la défense de
la démocratie (CNDD-FDD), faction rebelle dirigée par Pierre Nkurunziza.
Karine Strebelle, chargée d'information au PAM, a indiqué que les déplacés séjournaient dans des camps mis en place à Rukeco et à Mivo respectivement dans les communes de Bugia et Ngozi, en province de Ngozi.
Elle a indiqué qu'un autre site, celui de Ceyerezi dans la commune de
Muganga à Kayanza était inaccessible. Elle a ajouté que le PAM avait
distribué 16,4 tonnes de secours alimentaires à 4 280 personnes déplacées qui sont arrivées jeudi à Mivo.
Mercredi, a-t-elle poursuivi, le PAM a fourni 131 tonnes de nourriture à 33
555 déplacés dans la province de Ngozi.
Elle a précisé que 8 848 ménages (environ 44 240 personnes) ont fui les
combats entre forces gouvernementales et rebelles les 19 et 21 juin dans les
communes de Muhanga et Gahombo à Kayanza.
Elle a ajouté que la plupart des déplacés ont trouvé refuge dans les
communes de Rukeco, Busiga et Mivo à Ngozi et à Ceyerezi, dans la commune de Muhanga à Kayanza.
Mardi, des responsables de l'armée ainsi que les autorités locales ont
informé IRIN qu'un certain nombre de rebelles ont été tués dans les combats
qui se sont principalement déroulés dans les zones de Mufunya, Nyarurama et Buramiro dans les communes de Butaganzwa et de Matongo.
Les autorités ont fait savoir qu'elles avaient contacté des organisations humanitaires en vue d'obtenir de l'aide pour des dizaines de milliers de personnes déplacées.
« Le PAM est très préoccupé par la situation, » selon Karine Strebelle. «
Une rapide évaluation a été menée lundi pour évaluer les besoins des
personnes déplacées. »
Cette évaluation a permis de constater que les déplacés ont quitté leur habitation sans emporter de réserves alimentaires, a-t-elle précisé.
« Les cas de pneumonie et de maladies respiratoires sont de plus en plus
nombreux en raison du manque d'abris et de couvertures et des basses
températures pendant la nuit, » a-t-elle expliqué.
« La situation sécuritaire reste fragile et on peut s'attendre à ce qu'un plus grand nombre de personnes fuient leur habitation pour échapper à l'insécurité ou restent déplacées pendant une plus longue période, » a-t-elle indiqué.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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