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Le PAM reçoit un million de dollars pour les déplacés

Le Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM) a reçu un million de dollars de la part de donateurs multilatéraux, une somme qui permettra d'acquérir de la nourriture pour des milliers de personnes déplacées à l'intérieur de leur
pays et des groupes vulnérables en République centrafricaine, a annoncé
samedi à IRIN David Bulman, représentant du PAM en RCA.

« Elle [la contribution] fait partie d'un projet de 6,6 millions de dollars
pour un tonnage global de 8,816 tonnes », a-t-il dit.

Le PAM, a-t-il poursuivi, disposait déjà de 500 000 dollars pour le projet. Il a indiqué que les fonds permettraient au PAM d'acheter 1 200 tonnes de nourriture au Cameroun et à d'autres pays, ajoutant que 1 700 tonnes de vivres seraient entreposées dans le port maritime de Douala au Cameroun.

« Nous emprunterons les ressources d'autres projets en attendant que l'axe routier partant du Cameroun soit rouvert, » selon M. Bulman.

Parallèlement, en réponse aux appels lancés par le PAM sur les ondes de la
station officielle, Radio Centrafrique et de Radio Ndeke-Luka, station parrainée par l'ONU et la Fondation Hirondelle, les Banguissois ont commencé à rendre des denrées alimentaires pillées dans les entrepôts du PAM au lendemain du coup de force du 15 mars.

Un responsable du PAM supervisant la restitution des biens volés a déclaré
que les forces de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC) et celles de la RCA ont pris respectivement plus de 15 sacs de 25 kg sur les 1 800 tonnes de nourriture pillées dans les entrepôts du PAM les 15 et 16 mars.

Dans une allocution diffusée à plusieurs reprises sur les deux stations de radio, M. Bulman a mis en garde les Banguissois contre les insecticides «très nocifs » qui se trouvaient parmi les biens volés.

Il a indiqué samedi à IRIN que certaines personnes ont commencé à restituer les insecticides qui, a-t-il précisé, pouvaient être mortels s'ils étaient inhalés ou avalés. Aucun décès causé par des insecticides n'a été, à ce jour, notifié.

« Notre priorité reste la campagne déchirée par la guerre, » selon M.
Bulman.

Depuis le 25 octobre 2002, date à laquelle les militants du leader du putsch François Bozizé ont tenté de renverser le président Ange-Félix Patassé jusqu'à la prise de Bangui par les hommes de Bozizé le 15 mars, la RCA était divisée en trois parties : le sud contrôlé par le gouvernement, le nord contrôlé par les rebelles et l'est contrôlé par le gouvernement mais inaccessible car toujours derrière les lignes rebelles. Le nord et l'est
avaient été isolés de la capitale, Bangui, et n'avaient reçu ni nourriture ni aide médicale.

Le PAM a rapporté le 12 mars que quelque 231 000 personnes avaient fui leur habitation en raison de la guerre faisant rage en RCA. Environ 105 000 d'entre elles ont fui les anciennes zones rebelles au nord pour gagner les régions gouvernementales dans le sud, 26 000 étaient des réfugiés au sud du Tchad et plus de 100 000 se cachaient dans le maquis au nord.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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