démocratique du Congo (RDC) reste « impossible », d'après le Bureau des
Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). 500 000 d'entre-eux sont issus du district de l'Ituri, fuyant les affrontements continuels entre communautés Lendu et Hema.
Face à l'instabilité qui continue de frapper la région, il y a tout lieu de
craindre une augmentation du nombre de personnes déplacées, a indiqué
mercredi une ONG humanitaire internationale, World Vision, ajoutant qu'un grand nombre de ces personnes déplacées vivent, dans un état de destitution quasi-totale, dans des camps, des églises, des entrepôts ou auprès de membres de leur familles dans des villes situées dans un périmètre de 200 km entre Bunia et Beni.
La plupart de ces citoyens déplacés vivent à Eringeti, à 50 km au nord de
Beni, et d'autres personnes à Mayi-Moya, Mbau, Mavivi, Ngadi, Mutwanga et
Beni, selon World Vision. Ils ont besoin de nourriture, d'eau potable, d'abris, de médicaments, de couvertures et d'ustensiles de cuisine.
Parallèlement, 400 000 déplacés supplémentaires sont dispersés dans la
province du Sud-Kivu, en grande partie depuis les récents combats opposant les milices congolaises Maï-Maï aux rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie, soutenu par le Rwanda, des affrontements survenus immédiatement après le retrait de toutes les forces rwandaises selon les termes de l'accord de paix du 30 juillet signé à Pretoria, la capitale administrative de l'Afrique du Sud.
D'après des sources bien informées, les organisations humanitaires
poursuivent des négociations avec les autorités des factions Maï-Maï et le
RCD-Goma, en vue d'avoir accès à l'ensemble des zones sous leur contrôle respectif.
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