Les rebelles de l'Union patriotique congolaise/Rassemblement populaire
(UPC-RP) avaient pénétré dans le centre de réfugiés de Biringi, à environ 80 km à l'ouest de la ville d'Aru à la frontière entre le Congo et l'Ouganda, provoquant la fuite de la quasi-totalité de la population, a expliqué lundi à IRIN Kitty McKinsey, chargée d'information au Bureau du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Cette nouvelle vague de violence est survenue le 21 octobre lorsque les
rebelles qui seraient des militants du peuple Hema, ont commencé à se
retirer vers le nord, a rapporté le HCR. Les combattants Lendu sont parvenus à intercepter les rebelles qui se sont rabattus vers le campement de Biringi et la région avoisinante, provoquant un mouvement de panique parmi les réfugiés qui ont pris la fuite vers le maquis.
Les affrontements entre l'UPC et les Lendu se sont intensifiés jeudi et
vendredi, a précisé McKinsey. « Une poignée de réfugiés » qui s'étaient
enfuis d'Ayamba, une région située à environ 11 km du centre de Biringi où
ont éclaté les combats sont brièvement rentrés chez eux lundi pour voir si leur habitation avait été épargnée et en ont profité pour prendre quelques vivres, a-t-elle indiqué. D'autres réfugiés, qui n'avaient pas été témoins des combats, mais qui avaient pris la fuite lorsqu'ils avaient entendu des
coups de feu, seraient rentrés chez eux et auraient choisi de ne pas
repartir, a-t-elle ajouté.
« Aucune information ne fait état de victimes parmi les réfugiés ou la
population civile mais le HCR reste préoccupé quant à leur sécurité, »
a-t-elle précisé.
L'UPC, dirigé par Thomas Lubanga, est une faction dissidente du
Rassemblement congolais pour la démocratie-Kisangani-Mouvement de
libération.
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