La plupart des réfugiés ont fui "après avoir été déplacés à l'intérieur du pays durant une certaine période", rapporte l'agence. Elle signale que d'autres Burundais ayant précédemment séjourné dans des camps de réfugiés tanzaniens, étaient retournés chez eux au Burundi, pour se retrouver à nouveau forcés de fuir leur pays à cause des combats actuels entre le Gouvernement et les forces rebelles.
Un rapport du HCR préparé à Kibondo, en Tanzanie, non loin de la frontière du Burundi, démontre que beaucoup de ces nouveaux arrivants étaient en mauvaise santé, "avec des enfants montrant des signes de malnutrition". Les réfugiés ont affirmé que les combats entre l'armée et les rebelles s'étaient intensifiés. Certains ont soutenu que des soldats avaient incendié leur demeure après les avoir accusés de complicité avec les rebelles.
Par ailleurs, le porte-parole du HCR, Kris Janowski, a déclaré mardi à Genève que le nombre de Burundais retournant dans leur pays avait diminué de façon spectaculaire. Au cours des dernières semaines, dit-il, 600 réfugiés en moyenne ont été rapatriés chaque semaine, alors qu'il y a quelques mois, leur nombre pouvait atteindre 1 500 par semaine. Au moins 45 000 réfugiés Burundais sont revenus chez eux depuis le début de l'année, dont 25 000 avec l'aide du HCR.
L'agence soutient qu'elle n'a facilité le retour que des seuls réfugiés revenant vers les zones relativement sécuritaires du nord du Burundi. La Tanzanie accueillait quelque 350 000 réfugiés burundais dans des camps, rapporte le HCR. En outre, près de 500 000 autres sont établis à leur propre compte en dehors des camps.
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