pour la démocratie (RCD-Goma), continueraient d'entraver l'accès aux
réfugiés revenus dans le Nord-Kivu, dont plusieurs affirment avoir été
rapatriés de force du Rwanda.
A l'entrée du camp de Kichanga, où plus de 8 000 rapatriés sont actuellement regroupés, des soldats rwandais filtrent tous les mouvements et empêchent quelquefois les visiteurs d'entrer dans le camp, ont révélé à IRIN des sources humanitaires. Les fonctionnaires de l'Agence de l'ONU pour les
réfugiés (HCR) n'ont pas été autorisés à parler directement aux rapatriés.
Huit rapatriés venus à Kichanga, puis repartis au Rwanda, ont informé des
fonctionnaires du HCR qu'il n'existait aucune infrastructure pour les recevoir en RDC. Plusieurs ont été contraints de dormir dans des marchés publics, des stades et même dans des champs. Ils se sont aussi plaints du manque de nourriture et des installations médiocres pour l'éducation et la santé.
Le RCD-Goma et le Gouvernement rwandais soutiennent avec insistance que ces réfugiés reviennent dans leur pays volontairement.
Les exemplaires du communiqué signé par le HCR et les autorités rwandaises le 13 septembre - dans lequel le droit des réfugiés de demeurer au Rwanda est garanti - ont été "retirés" des lieux stratégiques et facilement visibles dans le camp de Kiziba au Rwanda, ont signalé à IRIN des sources humanitaires. Ces exemplaires avaient été affichés la veille.
Bien que l'intimidation des réfugiés se poursuive, le nombre des réfugiés
rapatriés a diminué de façon Significative depuis la signature du
communiqué, estime le HCR. Leur nombre est passé d'environ 600 par jour à une centaine durant la dernière fin de semaine, et à 200 lundi.
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