Les rapatriés ont été transportés à bord d’un avion de la force aérienne belge qui a effectué quatre navettes entre Libreville et l’Aéroport International Cadjehoun, dans la capitale du Bénin Cotonou. Le dernier voyage, qui a permis de transporter 184 personnes, a eu lieu lundi, a déclaré le porte-parole de l’OIM Jean-Philippe Chauzy.
L’organisation a partiellement financé l’opération, qui a été exécutée en coopération avec les autorités du Bénin, du Gabon et de la Belgique.
"Nous avons autorisé chaque personne à transporter 50 kg d’effets personnels pour que les gens ne rentrent pas chez eux les mains vides. Leurs embarcations et leur matériel de pêche sont stockés en un lieu sûr et leur seront restitués à une date ultérieure, probablement par la mer », a précisé Pierre King, le fonctionnaire de l’OIM chargé des opérations.
D’après l’OIM, les pêcheurs étaient restés sans abris après que les autorités gabonaises aient donné l’ordre de détruire les établissements de pêche illégaux où ils vivaient dans un faubourg côtier de Libreville.
Les autorités auraient déclaré que les établissements avaient été rasés et les occupants expulsés pour déloger des criminels qui y vivaient. La Croix-Rouge du Bénin s’occupe des rapatriés dans deux écoles, où ils auront un abri provisoire et une assistance des services sociaux, a ajouté l’OIM.
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