Les institutions de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda ont publié mardi un compte-rendu global sur la réponse humanitaire interinstitutions et un rapport sur les besoins de financement afin de poursuivre les efforts consentis pour aider les habitants de Goma sinistrés par l'éruption du volcan Nyiragongo le 17 janvier dernier.
Un appel avait déjà été lancé auprès de la communauté des donateurs quelques
jours après la catastrophe. Ce nouveau rapport fait le point de la réponse
humanitaire apportée et des obstacles rencontrés pour venir en aide à la
population. Ce nouveau document résume les résultats obtenus en matière de
réponse humanitaire, informe du montant des engagements financiers obtenus
par les diverses agences de l'ONU (en collaboration avec ses partenaires
opérationnels) et énumère les efforts humanitaires nécessaires au cours des
trois prochains mois en mettant l'accent sur l'enseignement, la surveillance
des activités sismiques et volcaniques et la mise à disposition d'abris et
de structures temporaires.
D'après le rapport, la majeure partie des habitants de Goma qui avaient fui
les coulées de lave sont revenus dans la ville. On estime à 30 000 le nombre
de personnes dispersées dans les environs et dans deux camps situés au
Rwanda sur une population totale de 120 000 personnes sans-abri dans la
région. Dans l'ensemble, les agences onusiennes sont satisfaites de la
première phase de la réponse d'urgence compte-tenu du très faible taux de
mortalité en trois semaines (à l'exception des décès causés par les
tentatives de pillage). " La communauté humanitaire et les structures
locales ont jusqu'à présent réussi à garantir une surveillance
épidémiologique efficace, à fournir de l'eau potable à la population (grâce
à des réseaux officiels et officieux) et à restaurer rapidement les liens
familiaux et la reprise des activités économiques de base, " ont indiqué les
agences de l'ONU. " Ces familles dont les maisons et les biens ont été
épargnés ont joué un rôle important dans l'hébergement des sans-abri. "
Parallèlement, une mission commune réalisée par un programme de
développement de l'ONU - Organisation internationale du travail - et par le
centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat) est
arrivée à Goma pour tenter de résoudre les questions de réinstallation et du
soutien en faveur de la reprise économique à Goma et ses environs. Les
membres de la mission prévoient de présenter avant la fin du mois un plan
d'action à moyen terme qui englobera des projets de reconstruction utilisant
des méthodes à forte composante de main d'ouvre qui permettront d'offrir des
revenus de base à environ 25 000 ménages. Un certain nombre d'options de
logements et des recommandations sur de futurs plans urbains seront exposés
dans le rapport de la mission.
Entre-temps, l'équipe de pays de l'ONU et ses partenaires ONG ont déjà
entrepris de publier une révision de l'Appel global interinstitutions 2002
pour la RDC qui comprendra une partie du présent rapport (poursuite des
programmes existants) et présentera les nouveaux problèmes posés par la
crise du Nyiragongo. " En effet, le niveau des efforts ainsi que les
contributions humaines et matérielles imposés par l'urgence a conduit les
acteurs humanitaires à faire le point des objectifs qu'ils s'étaient fixés
pour l'ensemble de la RDC en 2002, " selon les agences de l'ONU. " Face aux
résultats obtenus et aux problèmes rencontrés par la communauté humanitaire
tout entière au cours de cette crise unique causée par l'éruption du volcan
Nyiragongo, il conviendra de réexaminer les aspects de la coordination, de
l'information, de l'aide aux déplacés et aux sinistrés, des capacités de
réponse face à l'urgence, des programmes de crédit et des premiers stades du
relèvement à l'est de la RDC.
{Dossier complet sur :
http://www.reliefweb.int/w/rwb.nsf/480fa8736b88bbc3c12564f6004c8ad5/c073d40c
d7120c57c1256b5f0053b2b9?OpenDocument
Un appel avait déjà été lancé auprès de la communauté des donateurs quelques
jours après la catastrophe. Ce nouveau rapport fait le point de la réponse
humanitaire apportée et des obstacles rencontrés pour venir en aide à la
population. Ce nouveau document résume les résultats obtenus en matière de
réponse humanitaire, informe du montant des engagements financiers obtenus
par les diverses agences de l'ONU (en collaboration avec ses partenaires
opérationnels) et énumère les efforts humanitaires nécessaires au cours des
trois prochains mois en mettant l'accent sur l'enseignement, la surveillance
des activités sismiques et volcaniques et la mise à disposition d'abris et
de structures temporaires.
D'après le rapport, la majeure partie des habitants de Goma qui avaient fui
les coulées de lave sont revenus dans la ville. On estime à 30 000 le nombre
de personnes dispersées dans les environs et dans deux camps situés au
Rwanda sur une population totale de 120 000 personnes sans-abri dans la
région. Dans l'ensemble, les agences onusiennes sont satisfaites de la
première phase de la réponse d'urgence compte-tenu du très faible taux de
mortalité en trois semaines (à l'exception des décès causés par les
tentatives de pillage). " La communauté humanitaire et les structures
locales ont jusqu'à présent réussi à garantir une surveillance
épidémiologique efficace, à fournir de l'eau potable à la population (grâce
à des réseaux officiels et officieux) et à restaurer rapidement les liens
familiaux et la reprise des activités économiques de base, " ont indiqué les
agences de l'ONU. " Ces familles dont les maisons et les biens ont été
épargnés ont joué un rôle important dans l'hébergement des sans-abri. "
Parallèlement, une mission commune réalisée par un programme de
développement de l'ONU - Organisation internationale du travail - et par le
centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat) est
arrivée à Goma pour tenter de résoudre les questions de réinstallation et du
soutien en faveur de la reprise économique à Goma et ses environs. Les
membres de la mission prévoient de présenter avant la fin du mois un plan
d'action à moyen terme qui englobera des projets de reconstruction utilisant
des méthodes à forte composante de main d'ouvre qui permettront d'offrir des
revenus de base à environ 25 000 ménages. Un certain nombre d'options de
logements et des recommandations sur de futurs plans urbains seront exposés
dans le rapport de la mission.
Entre-temps, l'équipe de pays de l'ONU et ses partenaires ONG ont déjà
entrepris de publier une révision de l'Appel global interinstitutions 2002
pour la RDC qui comprendra une partie du présent rapport (poursuite des
programmes existants) et présentera les nouveaux problèmes posés par la
crise du Nyiragongo. " En effet, le niveau des efforts ainsi que les
contributions humaines et matérielles imposés par l'urgence a conduit les
acteurs humanitaires à faire le point des objectifs qu'ils s'étaient fixés
pour l'ensemble de la RDC en 2002, " selon les agences de l'ONU. " Face aux
résultats obtenus et aux problèmes rencontrés par la communauté humanitaire
tout entière au cours de cette crise unique causée par l'éruption du volcan
Nyiragongo, il conviendra de réexaminer les aspects de la coordination, de
l'information, de l'aide aux déplacés et aux sinistrés, des capacités de
réponse face à l'urgence, des programmes de crédit et des premiers stades du
relèvement à l'est de la RDC.
{Dossier complet sur :
http://www.reliefweb.int/w/rwb.nsf/480fa8736b88bbc3c12564f6004c8ad5/c073d40c
d7120c57c1256b5f0053b2b9?OpenDocument
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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