Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) va commencer en février le rapatriement des réfugiés sierra léonais des camps au Liberia, a rapporté l’agence de l’ONU vendredi.
Cette décision fait suite à une augmentation récente des retours spontanés et aux demandes répétées des réfugiés en vue d’une aide au retour, a-t-elle ajouté.
Une opération d’enregistrement, qui avait débuté en janvier dans six camps de réfugiés au Liberia, a inscrit jusqu‘à présent 2 069 candidats au retour. “Il est attendu que les nombres s’accroissent substantiellement”, a rapporté l’agence car elle “commence à enregistrer de grande familles au lieu des familles à une ou deux personnes qui ont été enregistrées jusque là”.
Le HCR doit également signer un accord bilatéral avec les gouvernements du Liberia et de la Sierra Leone pour garantir le retour sûr des réfugiés et un traitement humain une fois qu’ils seront retournés dans leurs districts d’origine.
Durant la première étape du rapatriement offert, les réfugiés venant de régions sécurisées en Sierra Leone seront retournés dans leur zone d’origine. Ceux provenant de districts non encore déclarés sûrs seront temporairement hébergés dans des camps de réinstallation ou au sein de communautés d’accueil dans le sud et le centre du pays.
Le Liberia héberge 38 000 réfugiés sierra léonais assistés dans six camps, avec un nombre égal divisé entre le comté de Lofa et Monrovia, a rapporté le HCR.
Etant donné que la situation s’améliore rapidement du point de vue de la sécurité, un nombre accru de personnes déracinées retournent chez elles aussi bien du Liberia que de la Guinée oú plus de 60 000 Sierra Léonais sont volontairement retournés dans leur pays l’an dernier, notamment 32 000 qui furent aidés par le HCR, a-t-elle rappelé.
Dans le cadre de l’accord de paix de mai 2000 visant à mettre fin à une guerre qui a déchiré pendant dix ans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, la Mission de l’ONU en Sierra Leone (MINUSIL) a désarmé les combattants dans les deux districts de Kono et de Kailahun,à l’est. Les deux districts ont été le théâtre des combats les plus acharnés entre les forces gouvernementales et les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF), qui contrôlaient la région diamantifère.
Hormis la sécurité améliorée, de nombreux réfugiés retournent aussi dans leur pays pour pouvoir voter aux élections présidentelles prévues en mai 2002.
"La fin du désarmement dans les deux districts devrait ouvrir la voie à une présence plus permanente du HCR et d’autres agences humanitaires”, a rapporté l’agence.
Et d’ajouter que ses responsables et ceux de la Commission nationale pour la reconstruction, la réadaptation et la réinsertion ont visité il y a une semaine six camps dans le comté de Montserrado, au Liberia, près de la capitale, Monrovia, et dans le comté du Cape Mount, aux abords de la frontière sierra léonaise, en vue de discuter des conditions difficiles et de l’aide limitée disponible dans les régions de l’est de la Sierra Leone.
"Auparavant, l’agence des réfugiés avait mis en garde contre tout retour massif des réfugiés en raison de la capacité limitée des camps et des communautés d’accueil dans le sud et le centre de la Sierra Leone de les absorber”, a rappelé le HCR.
Cette décision fait suite à une augmentation récente des retours spontanés et aux demandes répétées des réfugiés en vue d’une aide au retour, a-t-elle ajouté.
Une opération d’enregistrement, qui avait débuté en janvier dans six camps de réfugiés au Liberia, a inscrit jusqu‘à présent 2 069 candidats au retour. “Il est attendu que les nombres s’accroissent substantiellement”, a rapporté l’agence car elle “commence à enregistrer de grande familles au lieu des familles à une ou deux personnes qui ont été enregistrées jusque là”.
Le HCR doit également signer un accord bilatéral avec les gouvernements du Liberia et de la Sierra Leone pour garantir le retour sûr des réfugiés et un traitement humain une fois qu’ils seront retournés dans leurs districts d’origine.
Durant la première étape du rapatriement offert, les réfugiés venant de régions sécurisées en Sierra Leone seront retournés dans leur zone d’origine. Ceux provenant de districts non encore déclarés sûrs seront temporairement hébergés dans des camps de réinstallation ou au sein de communautés d’accueil dans le sud et le centre du pays.
Le Liberia héberge 38 000 réfugiés sierra léonais assistés dans six camps, avec un nombre égal divisé entre le comté de Lofa et Monrovia, a rapporté le HCR.
Etant donné que la situation s’améliore rapidement du point de vue de la sécurité, un nombre accru de personnes déracinées retournent chez elles aussi bien du Liberia que de la Guinée oú plus de 60 000 Sierra Léonais sont volontairement retournés dans leur pays l’an dernier, notamment 32 000 qui furent aidés par le HCR, a-t-elle rappelé.
Dans le cadre de l’accord de paix de mai 2000 visant à mettre fin à une guerre qui a déchiré pendant dix ans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, la Mission de l’ONU en Sierra Leone (MINUSIL) a désarmé les combattants dans les deux districts de Kono et de Kailahun,à l’est. Les deux districts ont été le théâtre des combats les plus acharnés entre les forces gouvernementales et les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF), qui contrôlaient la région diamantifère.
Hormis la sécurité améliorée, de nombreux réfugiés retournent aussi dans leur pays pour pouvoir voter aux élections présidentelles prévues en mai 2002.
"La fin du désarmement dans les deux districts devrait ouvrir la voie à une présence plus permanente du HCR et d’autres agences humanitaires”, a rapporté l’agence.
Et d’ajouter que ses responsables et ceux de la Commission nationale pour la reconstruction, la réadaptation et la réinsertion ont visité il y a une semaine six camps dans le comté de Montserrado, au Liberia, près de la capitale, Monrovia, et dans le comté du Cape Mount, aux abords de la frontière sierra léonaise, en vue de discuter des conditions difficiles et de l’aide limitée disponible dans les régions de l’est de la Sierra Leone.
"Auparavant, l’agence des réfugiés avait mis en garde contre tout retour massif des réfugiés en raison de la capacité limitée des camps et des communautés d’accueil dans le sud et le centre de la Sierra Leone de les absorber”, a rappelé le HCR.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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