Le ministre congolais des affaires étrangères, Leonard She Okitundu, a déclaré à des diplomates et des journalistes à Kinshasa, la capitale congolaise, que cette proposition avait été suggérée lors d'une réunion en fin de semaine à Kigali, au Rwanda, du Comité politique chargé de l'exécution de l'accord de paix de Lusaka. M. Okitundu a indiqué que le gouvernement rwandais était prêt à accepter le fait que les Mayi-Mayi étaient des Congolais plutôt qu'un de ces nombreux groupes armés étrangers opérant à l'est de la RDC, et qualifiés de "forces négatives" dans l'accord de Lusaka.
M. Okitundu a indiqué que le comité avait demandé à l'ancien président du Botswana et facilitateur des prochaines négociations, Ketumile Masire, de "trouver une solution à la question d'inclure les Mayi-Mayi dans le dialogue", a rapporté l'AFP. Début septembre, le commandant opérationnel des milices Mayi-Mayi, le "général" Joseph Padiri, avait demandé à participer aux négociations.
Les forces Mayi-Mayi sont basées dans les provinces orientales du Kivu, dans des régions principalement sous le contrôle des rebelles soutenus par le Rwanda qui combattent le régime de Kinshasa depuis août 1998. Le défunt président de la RDC, Laurent-Désiré Kabila, les avaient intégrées à une coalition anti-rebelle combattant aux côtés de l'armée régulière, les baptisant Forces d'autodéfense du peuple.
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