A lire : notre Top 5
The C Word: How should the aid business think and act about corruption? [C comme corruption : comment le secteur de l'aide humanitaire doit-il aborder la corruption et corriger les failles ?]
Soixante-et-un pour cent de la population britannique déclare être d'accord avec l'affirmation « donner de l'argent pour réduire la pauvreté est inutile à cause de la corruption au sein des institutions gouvernementales des pays pauvres », contre 44 pour cent en 2008.
Comme le souligne Duncan Green d'Oxfam dans cet article provocateur, l'approche de l'agence d'aide humanitaire consistant à considérer le sujet comme tabou a été un échec monumental. « Il est incroyable de constater que nous ne savons pratiquement rien [sur la corruption] dans le développement », dit-t-il.
Le secteur de l'aide humanitaire doit s'attaquer à cette question et s'adapter pour trouver un moyen raisonnable de la réduire, dit-il. Ce n'est qu'à ce moment-là que le public sera convaincu.
White supremacy, black liberation, and global development: The conversations we’re not having [Suprématie blanche, libération des Noirs et développement mondial : des sujets passés sous silence]
Les tristes événements qui se sont produits aux États-Unis ont propulsé le racisme à la une des journaux. Cette critique de Jennifer Lentfer, directrice des Communications chez International Development Exchange, arrive à point nommé : elle se penche sur la présence du racisme dans le secteur du développement.
« Cela se produit quand deux personnes ont la même idée, mais que cette idée n'est considérée comme légitime que si le Blanc la présente. Cela se produit quand des personnes de couleur ne sont pas sélectionnées pour des positions de direction, des emplois, des promotions ou ne bénéficient pas d'augmentations de salaire ».
Elle appelle les acteurs de l'aide humanitaire à gagner en responsabilité et à apprendre des expériences de racisme vécues par certains acteurs de l'aide humanitaire internationale.
Small hands, heavy burden – how the Syria conflict is driving more children into the workforce [Petites mains, lourd fardeau – comment le conflit a poussé les enfants syriens à travailler]
Avant la guerre civile, 90 pour cent de la population savait lire et écrire et la Syrie était un pays à revenu intermédiaire. Le nombre d'enfants travailleurs était relativement faible, mais ce rapport de l'UNICEF explique que des dizaines de milliers d'enfants sont aujourd'hui contraints de travailler pour faire vivre leur famille.
Improving International Aid to Crises [Améliorer l'aide humanitaire internationale en situation de crise]
L'aide humanitaire à court terme et le financement du développement à plus long terme sont-ils compatibles ? Erik Solheim, Président du comité d'aide au développement de l'OCDE, répond oui. Il explique que l'aide au développement peut être un moyen efficace de « soutenir les processus de paix et les accords politiques » et de mettre un terme aux conflits qui engendrent des crises humanitaires. En Somalie explique-t-il, un programme de développement de 1,5 milliard de dollars a permis au pays de ne pas sombrer davantage dans la violence – ce qui aurait certainement aggravé la crise humanitaire.
Humanitarian Scenario for the Horn of Africa and the Great Lakes Region [Scénario humanitaire pour la Corne de l'Afrique et de la région des Grands Lacs]
Ce rapport d'OCHA décrit l'« évolution radicale » de la menace dans la Corne de l'Afrique et dans la région des Grands Lacs, une zone souvent oubliée. Les violences au Burundi et ailleurs dans la région ont provoqué de nouveaux déplacements ; le conflit qui oppose le gouvernement somalien et le groupe al-Shabab déborde des frontières du pays ; les tendances de la malnutrition et de l'insécurité alimentaire sont inquiétantes.
A écouter :
The aid business [Le secteur de l'aide humanitaire]
Le budget consacré par le Royaume-Uni à l'aide étrangère a échappé aux coupes budgétaires, avec 60 milliards d'aide humanitaire pour les cinq prochaines années. Mais peut-on dire que l'argent du contribuable est correctement utilisé quand le Département britannique pour le développement international (DFID) verse aux grandes entreprises privées mille dollars par consultant par jour ? La BBC mène l'enquête.
Une publication d'IRIN :
Special report: The humanitarian economy [Rapport spécial : l'économie humanitaire]
Le financement de l'aide d'urgence a été multiplié par dix au cours des 14 dernières années. Une poignée de grands bailleurs de fonds et de grandes agences d'aide humanitaire dominent cette « économie » - une économie qui dépasse celle des autres pays en termes d'inégalité.
En réalité, si la « communauté » humanitaire était un pays, elle serait le plus marqué par les inégalités dans le monde.
Dans ce rapport interactif, IRIN traite en détails les questions relatives au financement de l'aide humanitaire.