En 2011, 38 des 57 pays membres de l’OCI, soit 55 millions de personnes, ont été touchés par « des catastrophes et des urgences chroniques », a dit Atta Elmanan Bakhit, secrétaire général adjoint chargé des affaires humanitaires de l’OCI lors de la Conférence internationale de Dubaï sur l’aide humanitaire et le développement (DIHAD). Les pertes financières consécutives à ces catastrophes ont été de 68 milliards de dollars dans ces pays musulmans, a-t-il dit, citant des chiffres qui seront dévoilés dans le rapport annuel de l’OCI publié à la fin du mois.
Ces chiffres ne prennent pas en compte les crises politiques, à savoir le « Printemps arabe », et sont compilés selon les informations fournies par les États membres. Ils sont en augmentation par rapport à 2010 : 48 millions de personnes dans 36 pays avaient été touchées et les pertes s’étaient élevées à 53 milliards de dollars, selon une étude de l’OCI.
« Aujourd’hui, le monde musulman est régulièrement confronté à des catastrophes », a dit M. Bakhit, ajoutant que l’OCI n’avait pas eu d’autres choix que de jouer un rôle plus important dans les affaires humanitaires.
L’OCI participe activement à la coordination de l’aide humanitaire en Somalie, intervenant notamment dans des zones auxquelles les travailleurs humanitaires occidentaux n’ont pas accès ; en collaboration avec les Nations Unies, l’OCI a accompagné le gouvernement lors de la première mission d’évaluation humanitaire dans les zones affectées par les violences en Syrie.
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