Le gouvernement avait en effet amorcé en janvier dernier une opération de retour volontaire des déplacés dans le district de Kinkala, conformément à un plan élaboré avec l’appui de la communauté internationale en avril 2003.
Depuis lors, deux autres retours ont été menés en direction des districts de Mbanza-Ndounga, de Ngoma Tsé Tsé et de Kibossi.
Au total, 2.414 personnes ont regagné officiellement leurs villages depuis le lancement de cette opération. D’autres personnes ne supportant pas les mauvaises conditions de vie dans les sites sont reparties sans attendre l’aide du gouvernement.
Le gouvernement avait autorisé à partir d’octobre 2002, l’ouverture de sept sites dans la partie sud de Brazzaville, la capitale. Ils accueillaient 12.000 personnes, a précisé la déclaration.
En 2002, près de 100.000 personnes avaient quitté le département du Pool pour les départements plus sécurisés de la Bouenza (au centre est), de la Lékoumou (à l'est), du Niari (à l'est), des Plateaux (au nord de la capitale) et du Kouilou (à l'est) ainsi qu'à Brazzaville.
Le gouvernement congolais a remercié les agences des Nations Unies coordonnées par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les ONG internationales notamment européennes et américaines, les ONG nationales et les Eglises pour avoir facilité le retour des déplacés internes. Dans le cadre de la coopération bilatérale, le gouvernement a aussi remercié la Chine, l’Egypte, la France et l’Italie pour leur appui multiforme.
Le retour des déplacés dans leurs villages d'origine avait été favorisé par la réaffirmation le 17 mars 2003 des accords de cessez-le-feu de décembre 1999 entre le gouvernement et la rébellion.
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