Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a rapatrié, vendredi dernier, 359 ressortissants de la République du Congo (Brazzaville) réfugiés depuis quatre ans dans la province du Bas-Congo, dans le Sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC), a constaté sur place Irin.
Parmi les rapatriés, une centaine devrait se rendre à la ville côtière de Pointe-Noire dans les prochains jours. Six rejoindront la ville de Dolisie dans le département du Niari, dans le sud-ouest du Congo. Les autres ont regagné leurs domiciles après une halte de quelques heures au Centre sportif de Makélékélé, au sud de Brazzaville.
Anne Marie Messian, chargée de la protection au bureau du HCR à Brazzaville, s'est réjouie de la réussite de l'opération de rapatriement. "Nous n'avons pas eu de problème pendant l'opération et nous osons croire que rien ne pourra entraver ce processus", a-t-elle affirmé.
Jean Christophe Akondjo, directeur du Comité national d'assistance aux réfugiés (CNAR) au ministère congolais des affaires étrangères, présent au "Beach" (le port de Brazzaville) au moment du débarquement, a assuré que tous les anciens réfugiés qui viennent de rentrer au pays allaient regagner leur domicile et que rien de fâcheux ne leur arriverait.
L'affaire du Beach de Brazzaville hante, en effet, encore les esprits. En mai 1999, quelques 350 personnes avaient ainsi disparu, selon la Fédération internationale de la ligue des droits de l'Homme et l'Observatoire congolais des droits de l'Homme, malgré l'accord tripartite entre le HCR, le gouvernement de la RDC et de la République du Congo.
Les réfugiés congolais rapatriés avaient quitté Brazzaville et les départements du Sud-ouest en raison des affrontements opposant les troupes gouvernementales aux différentes milices. Ceux qui ont été rapatriés vendredi provenaient essentiellement de Kimanza, une localité du Bas-congo, située à 175 km de la capitale de la RDC, Kinshasa.
Selon le bureau du HCR au Congo, 621 congolais ont été rapatriés depuis le mois d'avril 2003.
Le HCR estime le nombre de réfugiés congolais encore présent en RDC à 1183.
Parmi les rapatriés, une centaine devrait se rendre à la ville côtière de Pointe-Noire dans les prochains jours. Six rejoindront la ville de Dolisie dans le département du Niari, dans le sud-ouest du Congo. Les autres ont regagné leurs domiciles après une halte de quelques heures au Centre sportif de Makélékélé, au sud de Brazzaville.
Anne Marie Messian, chargée de la protection au bureau du HCR à Brazzaville, s'est réjouie de la réussite de l'opération de rapatriement. "Nous n'avons pas eu de problème pendant l'opération et nous osons croire que rien ne pourra entraver ce processus", a-t-elle affirmé.
Jean Christophe Akondjo, directeur du Comité national d'assistance aux réfugiés (CNAR) au ministère congolais des affaires étrangères, présent au "Beach" (le port de Brazzaville) au moment du débarquement, a assuré que tous les anciens réfugiés qui viennent de rentrer au pays allaient regagner leur domicile et que rien de fâcheux ne leur arriverait.
L'affaire du Beach de Brazzaville hante, en effet, encore les esprits. En mai 1999, quelques 350 personnes avaient ainsi disparu, selon la Fédération internationale de la ligue des droits de l'Homme et l'Observatoire congolais des droits de l'Homme, malgré l'accord tripartite entre le HCR, le gouvernement de la RDC et de la République du Congo.
Les réfugiés congolais rapatriés avaient quitté Brazzaville et les départements du Sud-ouest en raison des affrontements opposant les troupes gouvernementales aux différentes milices. Ceux qui ont été rapatriés vendredi provenaient essentiellement de Kimanza, une localité du Bas-congo, située à 175 km de la capitale de la RDC, Kinshasa.
Selon le bureau du HCR au Congo, 621 congolais ont été rapatriés depuis le mois d'avril 2003.
Le HCR estime le nombre de réfugiés congolais encore présent en RDC à 1183.
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