Des réfugiés libériens qui ont franchi la frontière de la province de Nzérékore, au sud-est de la Guinée au début de la semaine en cours ont prévenu que quelque 10 000 autres réfugiés pourraient être en route, a rapporté mardi le HCR.
Quelque 3 500 Libériens échappant aux combats dans le comté de Bong entre les forces gouvernementales et les combattants armés appartenant aux Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD) sont arrivés en Guinée lundi. Les autorités locales guinéennes ont indiqué que l'affluence de lundi, qui constitue l'un des plus importants mouvements de réfugiés dans le pays depuis des années, ont franchi la frontière à Yomou, à 40 km au sud-ouest de Nzérékore.
Le LURD tente de renverser le gouvernement du président Charles Taylor depuis avril 1999.
Le grand déplacement de population fait suite aux récents affrontements intervenus entre le LURD et les troupes gouvernementales à Gbarnga, la deuxième ville du Liberia. Des combats se seraient également produits cette semaine à Arthington, à moins de 20 km au nord de la capitale Monrovia, et au carrefour de Klay, à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Le ministre de la Défense, Daniel Chea, a indiqué mercredi que les forces gouvernementales ont chassé les rebelles d'Arthington, ont coupé la retraite des rebelles sur la principale route menant à Gbarnga, et les ont attaqués à partir de trois endroits différents, a rapporté la BBC.
A l'issue d'une réunion mardi avec les autorités gouvernementales dans la capitale Conakry, le représentant du HCR en Guinée, David Kapya, a obtenu l'autorisation d'ouvrir un nouveau camp à Laine, à 60 km au nord-est de Nzérékore, dans le but d'accueillir les nouveaux arrivants. M. Kapya a également indiqué que le HCR désirait rouvrir le centre de transit Nona, dans la préfecture de Yomou, où les nouveaux arrivants seront enregistrés avant le transfert à Laine.
Les réfugiés, des femmes, des enfants et des personnes âgées pour la plupart, sont en « bonne condition physique même s'ils sont encore en proie à la panique », a précisé le HCR. A l'occasion d'une visite récente à Macenta, au nord-ouest de Nzérékore, M. Kapya a déclaré que des réfugiés lui ont affirmé que beaucoup d'hommes ont été conscrits par les forces rebelles comme combattants ou porteurs.
Le HCR s'est rendu dans les régions frontalières mercredi pour enregistrer les nouveaux arrivants et pour distribuer des secours d'urgence.
Depuis le début de l'année, plus de 27 000 réfugiés libériens ont cherché refuge en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée et en Sierra Leone, a rappelé le HCR. Près de 300 sont entrés en Côte d'Ivoire à la fin de la semaine à proximité de la localité frontalière de Danane, au sud-ouest.
Quelque 3 500 Libériens échappant aux combats dans le comté de Bong entre les forces gouvernementales et les combattants armés appartenant aux Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD) sont arrivés en Guinée lundi. Les autorités locales guinéennes ont indiqué que l'affluence de lundi, qui constitue l'un des plus importants mouvements de réfugiés dans le pays depuis des années, ont franchi la frontière à Yomou, à 40 km au sud-ouest de Nzérékore.
Le LURD tente de renverser le gouvernement du président Charles Taylor depuis avril 1999.
Le grand déplacement de population fait suite aux récents affrontements intervenus entre le LURD et les troupes gouvernementales à Gbarnga, la deuxième ville du Liberia. Des combats se seraient également produits cette semaine à Arthington, à moins de 20 km au nord de la capitale Monrovia, et au carrefour de Klay, à une vingtaine de kilomètres plus au nord. Le ministre de la Défense, Daniel Chea, a indiqué mercredi que les forces gouvernementales ont chassé les rebelles d'Arthington, ont coupé la retraite des rebelles sur la principale route menant à Gbarnga, et les ont attaqués à partir de trois endroits différents, a rapporté la BBC.
A l'issue d'une réunion mardi avec les autorités gouvernementales dans la capitale Conakry, le représentant du HCR en Guinée, David Kapya, a obtenu l'autorisation d'ouvrir un nouveau camp à Laine, à 60 km au nord-est de Nzérékore, dans le but d'accueillir les nouveaux arrivants. M. Kapya a également indiqué que le HCR désirait rouvrir le centre de transit Nona, dans la préfecture de Yomou, où les nouveaux arrivants seront enregistrés avant le transfert à Laine.
Les réfugiés, des femmes, des enfants et des personnes âgées pour la plupart, sont en « bonne condition physique même s'ils sont encore en proie à la panique », a précisé le HCR. A l'occasion d'une visite récente à Macenta, au nord-ouest de Nzérékore, M. Kapya a déclaré que des réfugiés lui ont affirmé que beaucoup d'hommes ont été conscrits par les forces rebelles comme combattants ou porteurs.
Le HCR s'est rendu dans les régions frontalières mercredi pour enregistrer les nouveaux arrivants et pour distribuer des secours d'urgence.
Depuis le début de l'année, plus de 27 000 réfugiés libériens ont cherché refuge en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée et en Sierra Leone, a rappelé le HCR. Près de 300 sont entrés en Côte d'Ivoire à la fin de la semaine à proximité de la localité frontalière de Danane, au sud-ouest.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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