Les camps de Daudu et d'Ukpiam, à la périphérie de Makurdi, capitale de Benue, abriteraient pas moins de 20 000 personnes chacun. Les déplacés sont logés dans les écoles primaires des deux communautés. Les déplacés se trouvant toujours dans ces camps sont pour la plupart ceux qui n'ont pas pu trouver des parents ou des amis pour les héberger, a précisé à IRIN un haut fonctionnaire du ministère de l'information de l'Etat de Benue. "Mais l'hébergement dans les camps est certainement inadéquat, et nous nous inquiétons des conditions difficiles que les gens, surtout les femmes et les enfants, doivent endurer", a souligné le haut fonctionnaire.
La directrice générale de l'Agence nationale de gestion des secours, Remo Olowu a indiqué au journal 'Thisday' que la pression était montée dans l'Etat de Benue depuis les violences communautaires de juin, en raison du très grand nombre de Tivs déplacés, estimé à plus de 50 000, qui y a trouvé refuge. Les Tivs représentent une majorité à Benue et une minorité à Nasarawa.
"Même s'il y a quelques défaillances ici et là, je veux qu'il (l'Etat de Benue) les améliore, avec notre appui", a-t-elle indiqué.
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