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L'insécurité chasse encore des milliers de personnes de leurs foyers

L'insécurité force encore à l'exode des milliers de personnes dans plusieurs parties de l'Afrique de l'Ouest, a informé mardi à Genève le porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Ron Redmond.

A Daru, à l'est de la Sierra Leone, le HCR a enregistré plus de 3 000 réfugiés sierra léonais retournés spontanément de la Guinée depuis le 1er juillet, a indiqué M. Redmond. Plusieurs centaines sont également retournés du Liberia, « accompagnés par une poignée de nouveaux réfugiés libériens » qui fuient les combats dans le comté de Lofa, au nord.

Parmi les nouveaux arrivants, des civils guinéens récemment remis en liberté par les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF), qui les avaient enlevés en début d'année durant des incursions au sud de la Guinée, a précisé M. Redmond, en ajoutant que le HCR allait les rapatrier vers la Guinée.

La plupart des nouveaux venus sont de la région du Bec de perroquet, dans le sud-ouest de la Guinée, a ajouté le HCR. Ils ont invoqué la fermeture des camps et l'interruption de l'assistance dans la région, jouxtant la Sierra Leone et située à proximité du comté de Lofa, comme étant les principales raisons de leur départ. Ils n'ont pas fait état d'exactions durant leur voyage, et ont confirmé que la traversée des zones contrôlées par le RUF était à présent plus facile.

Certains rapatriés sont pourtant en mauvaise santé, notamment des enfants qui souffrent d'une grande malnutrition, a ajouté M. Redmond. Les enfants, a-t-il dit, sont immédiatement transférés dans un centre d'alimentation complémentaire du Corps Médical International à Daru. Ils y sont vaccinés et chaque rapatrié passe un examen médical.

Les combats au Liberia ont également forcé, depuis mai, quelque 3 800 Libériens à chercher refuge à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Les personnes arrivées de Monrovia et du comté de Lofa ont souligné que l'intimidation policière et le recrutement forcé par les forces gouvernementales étaient les principales raisons pour le départ. D'autres venant du comté de Bong, mitoyen de Lofa, ont indiqué qu'ils avaient fui car ils craignaient que les combats s'étendent à leur district.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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