L’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le Département britannique pour le Développement international (DFID) se sont classés en tête.
Les chercheurs ont évalué la transparence en analysant : des données fournies par les bailleurs de fonds au Comité d'aide au développement de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (CAD-OCDE) ; des informations disponibles publiquement ; la manière dont les bailleurs répondaient à des demandes directes d’informations concernant leur nombre d’employés ; leurs dépenses administratives ; les salaires et avantages ; et le montant total de l’assistance au développement.
La Finlande, la Norvège et la Suède ont été jugées ‘faibles’ dans le domaine du partage des données. Le PNUD a encore moins bien réussi, en partie parce qu’il ne publie pas ses informations en ligne, et qu’il n’a voulu répondre à aucune demande d’informations.
Mme. Williamson a reconnu qu’il est difficile de mesurer avec exactitude la transparence de tous les bailleurs de fonds, mais elle a souligné que, néanmoins, leurs recherches avaient démontré que les avancées sur la transparence des bailleurs progressent trop lentement.
Des conclusions contradictoires
La Suède s’est mieux classée – en troisième position après le Danemark et la Grande-Bretagne - dans une autre évaluation sur l’efficacité de l’aide des bailleurs de fonds européens, entreprise par Aidwatch. Dans ce cas, Aidwatch a évalué la disponibilité de 35 sortes d’information au niveau de l’organisation, du pays partenaire et du projet.
Dans l’analyse d’Aidwatch, la France, le deuxième plus important bailleur de fonds au sein de l’Union européenne, est classée aux derniers rangs avec la Hongrie, la Grèce et la Pologne.
Quatre bailleurs de fonds européens – le Danemark, la Commission Européenne, la Finlande et les Pays-Bas – ont accepté de se joindre à la Grande-Bretagne pour adhérer aux critères de transparence de l’aide établis par l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide, d’ici la fin 2011. L’objectif implique de rendre les informations sur l’aide plus accessibles et plus faciles à utiliser et à comprendre.
La Banque mondiale vient de devenir le premier bailleur multilatéral à atteindre cet objectif.
Les bailleurs de fonds parleront des défis de la transparence de l’aide lorsqu’ils se rencontreront à Busan, en Corée du sud, lors du quatrième forum annuel sur l’efficacité de l’aide, à la fin 2011.
En 2005, dans le cadre d’une politique visant à une plus grande responsabilisation, les bailleurs avaient promis d’ouvrir leurs dossiers financiers et leurs politiques à une plus grande surveillance, en signant la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide.
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