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Appel en faveur de 120 000 éleveurs vulnérables

[Djibouti] Nomads. IRIN
Tens of thousands of pastoralists in Djibouti need food and nutrition assistance, says the UN (file photo)
Conséquence d’une « crise oubliée », des dizaines de milliers d’éleveurs de Djibouti ont besoin d’aide alimentaire et nutritionnelle, ainsi que de mécanismes d’adaptation à plus long terme, selon les Nations Unies.

Le petit État de la Corne de l’Afrique fait l’objet d’un appel visant à mobiliser 38,9 millions de dollars pour l’aide alimentaire (16,2 millions), l’agriculture et le bétail (6,5 millions), la santé et la nutrition (7,4 millions), l’eau et l’assainissement et la préparation aux urgences et l’assainissement (6,4 millions).

Selon le Bureau des Nations Unies de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les éleveurs et autres paysans ont été particulièrement touchés par les années de sécheresse qui se sont succédées depuis 2005.

« Les ressources en eau se sont épuisées, le cheptel a connu des pertes massives et, par conséquent, de nombreuses personnes sont confrontées à l’anéantissement de leurs moyens de subsistance et à la perte de leurs sources de revenus », a dit l’organisation. « De plus en plus d’éleveurs ont dû abandonner leur activité traditionnelle et se sont installés en ville ».

La sécurité alimentaire de Djibouti risque de se détériorer davantage à cause des effets de La Niña, qui devraient conduire à une saison des pluies plus sèche que la normale entre octobre et décembre, a dit OCHA.

Toujours selon OCHA, le pays est également touché par la recrudescence de la violence et de l'insécurité en Somalie, État voisin de Djibouti, qui héberge 14 500 réfugiés.

En lançant cet appel à Genève au début du mois, Valérie Amos, Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence des Nations Unies, a dit : « En raison des prix des denrées alimentaires élevés et de la baisse du pouvoir d'achat, trop de personnes sont incapables de nourrir leur famille ».

« Cet appel va en partie répondre aux besoins humanitaires immédiats, comme l'alimentation et la nutrition, mais il est important que nous nous attaquions aux causes profondes des crises alimentaires récurrentes et que nous améliorions la capacité du pays à répondre à ces crises », a-t-elle dit.

Djibouti est considéré comme un pays parmi les moins développés, à faible revenu et à déficit vivrier. Il a été classé 147e sur 169 pays selon l'Indice de développement humain de 2010 des Nations Unies.

Mohamed Siad Doualeh, ambassadeur de la mission permanente de Djibouti auprès des Nations Unies, a fait remarquer que le pays avait aboli les taxes sur les denrées alimentaires et sur les intrants agricoles afin d'atténuer les effets de la sécheresse.

js/am/mw/gd/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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