« Pour les 2 000 résidents ici, il n’y a que l’eau du puits, construit par une église il y a deux ans », a dit David Penabeye, directeur d’un centre de santé de l’île de Fitiné, qui a dit à IRIN que la quasi-totalité des enfants avaient des vers. Sur les rives, les enfants se servent de charrettes tirées par des ânes pour transporter des bidons d’eau destinée à se laver, cuisiner et boire.
Le PNUE a noté que « depuis 1963, le lac a rétréci pour ne faire plus qu’un vingtième de sa taille originale, à la fois en raison du changement climatique et de la forte demande en eau pour l’agriculture ». L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a dit que la profondeur du lac n’avait jamais été aussi faible.
La moitié de la population du Tchad – estimée à 10 millions de personnes - a accès à une eau potable provenant de « sources améliorées », comme les puits couverts, les sources naturelles ou les canalisations.
Cependant, 83 pour cent des ménages ruraux – qui constituent la quasi-totalité de la population de l’île – défèquent en plein air, aux endroits mêmes où ils sont susceptibles de collecter leur eau de boisson, d’après l’édition 2010 d’un rapport des Nations Unies sur l’hygiène et l’eau potable.
« L’eau aide à nous nourrir grâce au poisson, mais elle nous rend aussi malade » a dit Abdou Adam, le principal chef traditionnel de Fitiné. Il a désigné l’eau potable comme l’un des besoins les plus cruciaux de l’île, de même qu’un centre de santé qui fonctionne et d’écoles.
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