La ville de Goma a enregistré une hausse de 44 pour cent par rapport à la même période en 2008. Une augmentation a également été enregistrée au niveau de la violence contre les personnes, a noté OCHA dans un rapport sur les incidents de sécurité contre les travailleurs humanitaires dans la province.
Les organisations non gouvernementales (ONG) ont été les premières cibles des violences dans les zones rurales, tandis que les agences des Nations Unies ont été moins exposées en raison de leur recours constant aux escortes militaires de la MONUC (la mission des Nations Unies) lorsqu’elles se rendent dans des zones non sécurisées.
A Goma, les personnels des Nations Unies semblent être aussi vulnérables que ceux des ONG, a dit le rapport.
Sur les questions d’accessibilité, le rapport a souligné que les agences des Nations Unies ne pouvaient accéder facilement qu’à 0,9 pour cent des quelque 5 300 kilomètres de routes du Nord Kivu ; plus de 900 000 personnes déplacées se trouvent dans des zones dans lesquelles une escorte militaire est requise.
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