Selon les autorités locales, 11 170 personnes ont trouvé refuge dans des écoles et des bâtiments administratifs mais la présence des sinistrés pourrait perturber le bon déroulement de la rentrée des classes prévue début octobre.
Les 1 000 tentes fournies par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) font partie de l’aide de 1,3 million de dollars américains demandée par le gouvernement aux agences des Nations unies présentes au Burkina Faso, après les inondations du mois d’août.
D’après le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) plusieurs provinces ont été sinistrées : Oudalan et Soum, dans la région nord, Bam, au centre et Banwa à l’ouest.
Les inondations ont également détruit les plantations de 6 376 agriculteurs.
Selon OCHA, 53 pour cent des sinistrés vivent dans la ville sahélienne de Gorom-Gorom, où 400 tentes ont été envoyées pour abriter 965 familles et leurs membres.
« A l’heure actuelle, nous disposons d’assez de tentes pour abriter provisoirement les sinistrés. Nous devons à présent contribuer à l’effort de relogement et de reconstruction », a indiqué Félix Sanfo d’OCHA.
Bien qu’aucun cas de maladie hydrique n’ait été signalé dans les régions inondées, plusieurs partenaires, notamment l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS), ont été alertés et se tiennent prêts à intervenir pour contrer toute épidémie de choléra. Au Niger, plusieurs cas de choléra ont été signalisés à la suite des récentes inondations.
Les autorités de la province d’Oudalan disposent déjà de médicaments permettant de traiter toute épidémie de diarrhée, a souligné OCHA.
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