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Le gouvernement tchadien accuse le Soudan après l'attaque d'Adre

[Chad] Chad President Idriss Deby. BBC
Un nouveau mandat de cinq ans pour le Président Déby
Le président tchadien Idriss Deby a accusé le Soudan voisin d’avoir couvert l’attaque lancée ce week-end contre une ville frontalière et revendiqué le droit de poursuite des assaillants en territoire soudanais.

Selon le gouvernement tchadien, quelque 100 personnes – pour la plupart des assaillants – sont mortes la contre-offensive des forces gouvernementales pour repousser une attaque lancée à l’aube dimanche matin contre les camps militaires d’Adre, à la frontière orientale du Tchad avec le Soudan.

« Le gouvernement tchadien tient les autorités soudanaises pour responsables de l’attaque de ce matin orchestrée depuis son territoire », a déclaré le ministre tchadien de la Communication, Hourmadji Moussa Doumgor.

« Les forces gouvernementales tchadiennes vont utiliser maintenant leur droit de poursuite pour écarter toute autre menace » contre la ville frontalière d’Adre, a-t-il ajouté.

Le correspondant d’IRIN dans la ville orientale d’Abeche, a plus de 600 kilomètres à l’Est de la capitale Ndjaména et à 150 kilomètres d’Adre, a confirmé qu’une attaque a eu lieu, sans pouvoir précisé le nombre de victimes.

Le gouvernement soudanais a nié toute implication dans l’attaque.

Les opposants au pouvoir de M. Deby sont issus des rangs de l’armée tchadienne, où de nombreuses désertions ont été enregistrées ce mois-ci, et tous exigent la démission du président.

Les déserteurs ont rejoint les rangs des rebelles opérant dans la région Est du pays d’où ils lancent des attaques contre les camps militaires des loyalistes et sur N’djamena, la capitale.

Selon le gouvernement tchadien, l’attaque de ce week-end a été organisée par un groupe de déserteurs qui a rejoint le nouveau mouvement rebelle du Rassemblement pour la démocratie et la liberté.

M. Deby appartient au groupe ethnique des Zaghawas. Il a perdu la confiance des officiers tchadiens du même groupe ethnique que lui pour n’avoir pas soutenu les populations zaghawas qui combattent au Darfour le pouvoir soudanais et les milices qui l’appuie.

Le conflit du Darfour a éclaté en février 2003 lorsque les rebelles et des combattants zaghawas ont pris les armes pour lutter contre la « discrimination et l’oppression » du gouvernement soudanais.

Des centaines de milliers de réfugiés soudanais se sont installés dans la région Est du Tchad et selon les autorités tchadiennes, les rebelles sont recrutés dans les camps de réfugiés.

Le septième round des pourparlers de paix visant à résoudre le conflit du Darfour a démarré le mois dernier à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, mais les revendications des représentants des rebelles exigeant la vice-présidence ont plongé les négociations dans une impasse.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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