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Paris fournit les "moyens nécessaires" pour sécuriser le processus électoral

Le gouvernement français apportera son appui à la République centrafricaine pour sécuriser les élections, programmées à la fin de la période transitoire, fin 2005, a déclaré mardi un représentant de la France dans la capitale centrafricaine, Bangui.

"Nous allons fournir tous les moyens nécessaires pour [sécuriser le
processus électoral] et soutenir les forces armées centrafricaines en accord avec la volonté des autorités centrafricaines," a déclaré Michèle
Alliot-Marie, la ministre française de la défense lors d'une conférence de
presse à la suite d'une entrevue avec le dirigeant centrafricain, François
Bozizé.

La France, a-t-elle déclaré, forme et équipe actuellement l'armée
centrafricaine dans le but de lui permettre de sécuriser le pays après une dizaine d'années de trouble. Les prochaines élections, a-t-elle poursuivi, devront se dérouler " dans la sérénité et dans un climat démocratique".

Selon le calendrier électoral initial, le référendum constitutionnel était
programmé à la mi 2004, l'élection présidentielle dans le troisième quart de 2004 alors que les élections municipales et législatives auraient dû se dérouler au cours du quatrième quart de la même année.

La conférence nationale pour la réconciliation, entre septembre et octobre 2003, avait cependant recommandé de repousser les élections et de les débuter par les présidentielles. Mme Alliot-Marie avait alors rapporté le souhait de la France de voir les élections se dérouler " aux dates prévues".

La visite du ministre de la défense est la quatrième visite d'un personnage officiel français après celles du ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin en juillet, du ministre de la oopération, Pierre Wiltzer en
novembre et du chef de l'état-major des armées, le général Henri Bentegeat
en décembre. Ce dernier avait par ailleurs annoncé une augmentation des
équipements militaires par la France en 2004. La coopération militaire
française est supervisée par le général français Jean-Pierre Péres, qui est également le conseiller spécial de M. Bozizé pour les affaires militaires.

Au cours de sa visite, Dominique de Villepin avait annoncé que la France
équipera et entraînera trois bataillons de l'armée et un tiers des unités de gendarmerie. Actuellement des instructeurs français forment des unités centrafricaines dans la caserne de Kasai à Bangui et à Bouar, à 454 km au nord-ouest de la capitale.

La France a encore rouvert les portes de ses écoles militaires aux
officiers centrafricains, a rappelé Michèle Alliot-Marie avant de préciser
que "les troupes françaises ne se substitueront jamais à celles de
Centrafrique".

La France a renforcé sa coopération militaire avec son ancienne colonie à la suite d'une montée de l'insécurité provoquée par des voleurs armés et des
rebelles soudanais qui terrorisent les populations du sud-est du pays, dans la province du Haut Mbomou. La ministre de la défense a toutefois rappelé que malgré cette situation des accords de défense existent entre Paris et Bangui et "qu'aucune requête spécifique n'avait été faite au sujet [de la sécurisation de l'est en raison des attaques des rebelles soudanais]".

La ministre française effectuait une visite d'un jour à Bangui où elle a
rencontré les troupes françaises stationnées dans le pays depuis mars 2003 et les soldats de maintien de la paix de la Communauté économique et
monétaire des Etats de l'Afrique centrale. Elle s'est rendue ensuite en
Côte d'Ivoire via le Mali.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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