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Le Congo se dote d'un plan d'action contre la corruption

Les participants aux journées nationales de lutte contre la corruption en République du Congo ont adopté samedi un plan national pour lutter contre cette pratique. La rencontre a réuni des représentants de toutes les administrations étatiques.

Le plan national comporte deux volets. L'un porte sur la restauration de l'autorité de l'Etat, de l'administration, des valeurs éthiques et morales, le redressement et la redynamisation des organes de contrôle à tous les niveaux. L'autre concerne la création d'un organe placé sous l'autorité directe du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, pour la mise en
oeuvre et le suivi du plan.

Ce plan d'action, a indiqué à la fin de ces assises Simon Mfoutou, ministre
à la présidence chargé du contrôle d'Etat, marque la volonté du gouvernement d'édifier une société exempte d'injustice et gérée selon les principes de la bonne gouvernance.

"C'est une bonne chose de combattre la corruption reconnue par tous comme un phénomène qui amplifie la marginalisation d'une bonne partie de la population. Mais il faut une volonté politique réelle parce que nos
gouvernants sont coutumiers de beaux discours qui, souvent, n'apportent
rien," a déclaré à l'occasion de ces journées Maixent Hanimba, responsable
de la communication à la Ligue congolaise des systèmes électoraux.

Depuis plusieurs mois, le ministère du contrôle d'Etat avec l'appui du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) mène une réflexion en vue de cerner les causes profondes de ce fléau et d'élaborer une stratégie.

Des enquêtes réalisées dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Ouesso ont permis d'identifier les secteurs les plus vulnérables et d'établir que la corruption et la fraude sont un fait social et économique majeur dans le pays.

Selon les résultats de l'enquête, sur 6144 personnes interrogées dans ces
dernières localités, 97% reconnaissent l'existence de la corruption; 86% pointent le service des douanes au premier rang des services les plus corrompus, suivi de celui des impôts, de la police, du trésor, de la mairie, des tribunaux, des hôpitaux et des écoles.

La rencontre a également recommandé l'adoption d'une loi anti-corruption,
l'élaboration d'un pacte d'intégrité, d'un code de bonne éthique et morale
des agents de l'Etat, la lutte contre l'impunité, l'institution d'une
commission nationale de suivi et de mise en oeuvre du plan national.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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