James Omo-Agege, un juge de la Haute Cour de Justice à la retraite, qui préside le Forum de la Commission Electorale Indépendante des Etats du Nigeria, a informé les journalistes mardi, qu'ils avaient succombé "à la pression montante de divers composantes de la société" comprenant les parties politiques et les groupes de la société civile.
Le mandat des 774 conseils gouvernementaux régionaux, élus en 1999, a pris fin en mai 2002, mais de nouvelles élections n'ont pu se tenir parce que la liste électorale n'avait pas été révisée depuis lors.
L'Assemblée Nationale a également tenté d'étendre son mandat d'un an par l'entremise d'une nouvelle loi électorale, mais cette dernière a été annulée par la Cour Suprême qui l'a déclarée inconstitutionnelle. Après deux reports, le scrutin a été remis indéfiniment en août 2002, et les gouvernements des Etats ont mis sur pied des "comités intérimaires" pour s'occuper des affaires courantes.
Toutefois, les partis d'opposition ont accusé les partis au pouvoir dans les divers Etats, de positionner des personnes acquises à leur cause et de diriger les Conseils, ce qui aurait été impossible s’il y avait eu des élections libres.
Omo-Agege a instamment demandé aux gouvernements des Etats de pourvoir des fonds adéquats pour le corps électoral, afin de permettre une organisation réussie des votes.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions