Douze personnes, des soldats pour la plupart, ont été arrêtées au Burkina Faso le week-end dernier, accusées de vouloir renverser le gouvernement du Président Blaise Compaoré avec l'aide d'un Etat étranger, a révélé Abdoulaye Barry, le procureur général de la République aux journalistes mardi.
Ceux qui ont été appréhendés avaient " planifié de mener des activités subversives qui pourraient menacer la sécurité de l'Etat", a indiqué M. Barry. Il a ajouté que "de sérieuses preuves" existaient mais a refusé de donner plus de détails.
Les suspects, aux dires de M. Barry, ont été mis en détention dans un camp militaire et les investigations étaient en cours.
Un capitaine, Wally Luther Diapagri, qui travaille au ministère du Commerce, a été désigné comme le cerveau du plan de coup d'état enclenché au début de l’année 2000. Il aurait recruté d'autres soldats ainsi que des civils, y compris un autre capitaine, des sergents, adjudants et caporaux.
Un pasteur d'une église, Pascal Israel Paré, figurait au nombre des suspects. Le pasteur, qui est aussi enseignant de formation, aurait confié aux officiers qu'ils avaient été exploités par le régime et qu'il était temps de nettoyer le pays, a rapporté le procureur.
Une source dans la capitale Ouagadougou a déclaré à IRIN que plus de 178.731 dollars US avaient été offerts aux exécutants par un "pays africain". Il a expliqué que leurs activités avaient été suivies par les services secrets.
La majorité des soldats arrêtés ont appartenu à la garde de sécurité du Président Compaoré avant d'être déployés dans d'autres unités. L'un d'entre eux, le capitaine Bauoulou Boulibié, a servi au détachement militaire de Bobo Dioulasso.
Selon M. Barry, le dossier sera instruit par une cour militaire et plusieurs autres arrestations sont attendues.
Le Burkina Faso est un pays enclavé, qui a obtenu son indépendance de la France en 1960. Cette nation ouest-africaine a déjà expérimenté 5 coups d'état. Le dernier qui était le plus sanglant de tous, a porté le capitaine Blaise Compaoré au pouvoir, le 15 octobre 1987. Le capitaine Thomas Sankara, Président à cette période, avait été tué dans ce coup d'état.
Ceux qui ont été appréhendés avaient " planifié de mener des activités subversives qui pourraient menacer la sécurité de l'Etat", a indiqué M. Barry. Il a ajouté que "de sérieuses preuves" existaient mais a refusé de donner plus de détails.
Les suspects, aux dires de M. Barry, ont été mis en détention dans un camp militaire et les investigations étaient en cours.
Un capitaine, Wally Luther Diapagri, qui travaille au ministère du Commerce, a été désigné comme le cerveau du plan de coup d'état enclenché au début de l’année 2000. Il aurait recruté d'autres soldats ainsi que des civils, y compris un autre capitaine, des sergents, adjudants et caporaux.
Un pasteur d'une église, Pascal Israel Paré, figurait au nombre des suspects. Le pasteur, qui est aussi enseignant de formation, aurait confié aux officiers qu'ils avaient été exploités par le régime et qu'il était temps de nettoyer le pays, a rapporté le procureur.
Une source dans la capitale Ouagadougou a déclaré à IRIN que plus de 178.731 dollars US avaient été offerts aux exécutants par un "pays africain". Il a expliqué que leurs activités avaient été suivies par les services secrets.
La majorité des soldats arrêtés ont appartenu à la garde de sécurité du Président Compaoré avant d'être déployés dans d'autres unités. L'un d'entre eux, le capitaine Bauoulou Boulibié, a servi au détachement militaire de Bobo Dioulasso.
Selon M. Barry, le dossier sera instruit par une cour militaire et plusieurs autres arrestations sont attendues.
Le Burkina Faso est un pays enclavé, qui a obtenu son indépendance de la France en 1960. Cette nation ouest-africaine a déjà expérimenté 5 coups d'état. Le dernier qui était le plus sanglant de tous, a porté le capitaine Blaise Compaoré au pouvoir, le 15 octobre 1987. Le capitaine Thomas Sankara, Président à cette période, avait été tué dans ce coup d'état.
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