Les trois stations énergétiques du Congo - le barrage hydro-électrique de Djoué, construit en 1951; le barrage hydro-électrique de Moukoukoulou, construit en 1978; et la centrale à gaz de Djeno - produisent actuellement quelques 110 mégawatts, soit que 25 pour cent des besoins énergétiques du pays. Bien qu'environ 40 mégawatts supplémentaires soient quotidiennement importés du barrage hydro-électrique d'Inga, situé en République Démocratique du Congo, le pays souffre encore d'un déficit énergétique énorme, a déclaré le gouvernement
Le barrage à Imboulou, situé sur le cours inférieur de la rivière Léfini à 14 km de sa jonction avec le fleuve Congo, fournira un complément énergétique de 120 mégawatts.
Selon le gouvernement du Congo, le projet créera 900 emplois permanents et 2000 autres temporaires. Avec la construction d'une route goudronnée de 60 km de long, Brazzaville attend des retombés économiques notamment du fait de l'amélioration de l'accès à la région, particulièrement dans les domaines de la pêche, de l'agriculture, du bois et de l'élevage.
Un technicien du ministère de l'énergie a dit à IRIN que les pêcheurs pourront continuer leurs activités normalement même si le barrage risque d'empêcher les poissons de remonter le cours de la rivière. Il a néanmoins ajouté que le barrage devrait réduire les risques d'inondation dans la région.
Les travaux, d'un montant de 280 millions de dollars américains, dureront six années. Le projet est dirigé par un consortium de deux compagnies privées chinoises.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions