Trois leaders de l'UPC, le principal groupe armé Hema dans cette région, ont, néanmoins, été maintenus en détention.
"Les trois hommes sont Kisembo, le commandant des combattants UPC, Rafiki, le chef de la sécurité et Lobo. Ils habitaient dans un pâté de maison où nos forces ont trouvé une quantité importante d'armes enterrées," a déclaré Mountaga Diallo. La MONUC, a-t-il précisé, continue les enquêtes à leur sujet.
Une centaine de personnes avait également été arrêtée à la suite de ces manifestations. Ils protestaient contre la perquisition diligentée par la MONUC au quartier général de leur mouvement ainsi qu'au domicile de leur leader, Thomas Lubanga, actuellement à Kinshasa.
La Brigade Ituri - le nom de la force onusienne dans cette région - avait lancé, en effet, l'opération "Bunia sans armes" dès lundi. Cette opération renforce la précédente "Bunia sans armes visibles", décidée par la Force multinationale intérimaire d'urgence.
Une polémique avait éclaté à la suite des incidents survenus lors de ces manifestations. L'UPC accusait la MONUC d'avoir abattu six personnes en voulant disperser la foule.
A ces accusations, Leocadio Salmeron, le porte-parole de la MONUC à Bunia, a répondu : "La MONUC a juste tiré en l'air et non sur les manifestants, mais par contre les combattants de l'UPC ont, durant les violentes manifestations, placés les enfants et les femmes devant alors qu'eux-mêmes étaient restés à l'arrière et tiraient. C'est donc eux qui ont blessé les manifestants par balle."
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