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Déploiement au nord de la force de maintien de la paix de la CEMAC

La force de maintien de la paix de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) a lancé ses opérations au nord de la République centrafricaine (RCA), toujours en proie à l'insécurité depuis octobre 2002, a indiqué samedi à IRIN un responsable de la CEMAC, depuis la capitale Bangui.

"Après avoir constaté une amélioration de la situation sécuritaire à Bangui, nous avons entamé la seconde phase de notre mission en envoyant deux tiers de nos troupes dans le nord," a déclaré le contre-amiral Martin Mavoungou, commandant en chef de la force de la CEMAC.

Il a ajouté que, depuis le 13 juillet, des soldats patrouillaient les villes de Bossangoa, à 305 km au nord de Bangui ; Markounda, à 600 km au nord de la capitale ; Paoua, à 506 km au nord ; Ngaoundaye, à 600 km au nord-ouest de Bangui ; Bozoum, à 384 km au nord-ouest ; et Bocaranga, à 510 km au nord-ouest.

"Notre mission dans le nord consiste à désarmer ceux qui détiennent des armes illégalement, à neutraliser les groupes armés tels que les bandes de malfaiteurs et à dissuader les autres fauteurs de troubles," a précisé M. Mavoungou.

Il a également indiqué que de telles missions seraient "régulières et fréquentes" afin de faciliter les opérations humanitaires dans le nord du pays ravagé par la guerre.

De violents affrontements entre les forces gouvernementales et rebelles ont eu lieu au nord de la Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. Récemment encore, la majorité de la population de cette région hésitait à rentrer chez elle en raison de l'insécurité.

Les ONG humanitaires ont déploré que l'instabilité les empêche d'atteindre les régions les plus septentrionales du pays, où des bandes armées incontrôlées, soupçonnées d'être d'anciens combattants de l'actuel dirigeant François Bozizé, profitent de l'absence de l'armée pour terroriser la population.

M. Bozizé a renversé le président Ange-Félix Patassé à la suite d'un coup d'Etat le 15 mars dernier, mettant fin à six mois de rébellion.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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