démocratique du Congo (RDC), sont déjà déployés à Bunia, dans l'est de la RDC, dont la priorité est de restaurer l'ordre dans la ville, a-t-on appris de source militaire française mercredi.
En outre, 450 membres affectés au soutien logistique sont cantonnés à l'
aéroport d'Entebbe en Ouganda, qui sert aussi de base aérienne, mettant en place un réseau de transport et de communication pour la mission.
Le porte-parole de l'armée française, le capitaine Frédéric Solano a déclaré
à IRIN, « Mercredi matin, il y avait 700 personnes à Entebbe et à Bunia.
Nous en attendons 200 de plus aujourd'hui à Entebbe et nous
transporterons entre 70 et 100 soldats de l'armée de terre d'Entebbe à Bunia, également aujourd'hui. »
L'essentiel de la force est composé de personnel militaire de France, avec
une équipe de soutien belge et canadienne. « Nous voulons faire savoir que les troupes ne sont pas toutes françaises, » a expliqué Solano, « Il s'agit d'un effort multinational. Nous avons déjà 60 Canadiens et 20 Belges travaillant sur la partie logistique ».
Les troupes françaises provenaient essentiellement du Troisième régiment des parachutistes d'infanterie d'élite, certains venant des forces spéciales. M. Solano a déclaré qu'on ne connaissait pas encore la composition finale de la force internationale de maintien de la paix.
« La contribution de chaque pays en ce qui concerne le déploiement des
troupes n'a pas encore été déterminé, » a-t-il indiqué à IRIN. « Ce sont des décisions politiques. Mais nous savons qu'un grand nombre de pays veulent participer à cette opération. »
Grand nombre d'activités se sont déroulées mercredi dans la base aérienne d'Entebbe. Des avions C-I30 de la force aérienne canadienne ont été affrêtés pour transporter des citernes amovibles, des munitions et du matériel jusqu'à Bunia.
Parallèlement, des équipes d'ingénieurs militaires ont continué à
préparer la base aérienne pour l'arrivée de la mission, mettant en place des structures et des réseaux d'ordinateurs portables dans les nombreux hangars de la base.
« Nous entendons mettre sur pied l'ensemble de cette opération dans les
trois semaines. Nous devons encore installer un quartier général à Bunia
pour coordonner les médicaments, les transports et les voies d'approvisionnement, » selon M. Solano.
Il a ajouté qu'aucun problème n'avait été enregistré à Bunia depuis le
déploiement initial de la force multinationale.
« Nous avons été très bien accueillis par la population locale », a déclaré
M. Solano à IRIN. « Il n'y a pas de troubles causés par Lubanga [le chef
rebelle Thomas] ou un autre mouvement. La situation est bien contrôlée. »
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