Les casques bleus ouest-africains actuellement dans le pays sont principalement financés par la France, qui a également envoyé 4 000 militaires en Côte d'Ivoire pour aider à faire appliquer le cessez-le-feu entre le gouvernement et les forces rebelles.
Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont aussi apporté des contributions financières significatives à la force constituée de soldats du Ghana, du Togo, du Bénin, du Niger et du Sénégal, dépêchée en Côte d'Ivoire après que les rebelles contrôlant le nord du pays aient signé un accord de paix avec le gouvernement le 24 janvier 2003.
Mais les diplomates ont indiqué que la CEDEAO serait disposée à augmenter son contingent à plus de 3 000 hommes pour une période de six mois dans le but d'aider au contrôle du processus de désengagement et de désarment qui débutera bientôt.
Les sources ont ajouté que les Pays-Bas ont déjà offert une contribution d'un montant de 500 000 euros (580 000 dollars) pour aider au paiement d'une force de paix plus élargie, et ont indiqué que cette somme pourrait doubler. De son côté, la Belgique s'est engagée à verser 625 000 euros (712 000 dollars), ont-elles précisé.
Mais les sources ont déclaré que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui avaient couvert le gros du coût initial de l'envoi de la force de la CEDEAO en Côte d'Ivoire pour six mois, d'un montant de 13 millions de dollars, réfléchissaient encore quant à l'opportunité d'un nouvel engagement financier.
Le dernier cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les forces rebelles, entré en vigueur le 3 mai, a été dûment respecté dans la majeure partie du pays, en dépit des attaques continues contre des villages par des miliciens incontrôlables, employés par les deux côtés au conflit, près de la frontière occidentale avec le Liberia. Celles-ci ont pris fin grâce au déploiement, fin mai, de plusieurs centaines de militaires français dans cette région.
Les hauts commandants militaires des deux parties au conflit vont se rencontrer le 17 juin pour se mettre d'accord sur les sites de cantonnement où les rebelles pourraient se regrouper et désarmer leurs combattants.
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