La Communauté européenne (CE) vient de lancer un programme d'urgence de 1,79 millions d'euros en vue de remettre en état les centres de santé et de renouveler leurs équipements, a annoncé vendredi Laurent Silano, responsable de la délégation de la CE pour la RCA, précisant que cette initiative serait appliquée dans neuf provinces de la République centrafricaine (RCA) touchées par la guerre.
Le Bureau de la Communauté européenne (ECHO) ainsi que le Fonds européen de
développement (FED) soutiennent cette initiative. S'exprimant à l'occasion d
'une conférence de presse vendredi à Bangui, capitale de la RCA, M. Silano a expliqué que ce programme serait réalisé en deux phases. La première s'
adressera aux cinq provinces du nord et du centre directement touchées par
les combats à l'occasion de la rébellion qui a eu lieu d'octobre à mars 2003. Ces provinces sont : Ouham, Ouham-Pende, Nana-Gribizi, Kemo et Ombella-M'poko.
Le coût de cette opération s'élèvera à un million d'euros et sera exécutée
par Cooperazione Internazionale (COOPI), une ONG italienne et l'Association des oeuvres médicales pour la santé en Centrafrique (ASSOMESCA).
M. Silano a ajouté que le FED a débloqué 785 000 euros pour la deuxième phase dont bénéficieront les quatre provinces orientales qui n'ont pas été directement touchées par les combats. Cependant, ces provinces -
Bamingui-Bangoran, Vakaga, Basse-Kotto et Mbomou - ont eu leurs voies d'acheminement coupées, entraînant de graves pénuries de médicaments et de
produits de base.
Les programmes de rénovation prévus sur une période de six mois commenceront dans le courant du mois de juin. M. Silano a expliqué que ce projet visait à remettre en état les installations de santé et leurs équipements, à mobiliser du personnel médical, à obtenir des fournitures sanitaires et à mettre en place un système de gestion efficace.
Les affrontements ont opposé les troupes du dirigeant actuel de la RCA
François Bozizé à celles du président d'alors Ange-Félix Patassé, renversé
le 15 mars dernier. Une grande partie des combats ont eu lieu au nord de la
RCA où les installations sanitaires, les écoles ainsi que d'autres bâtiments publics et privés ont été pillés. Des centaines de milliers de personnes ont pris la fuite vers le Tchad voisin ou dans le maquis, où grand nombre de personnes continuent de se cacher par peur de l'insécurité qui perdure.
Devenues inaccessibles en raison des affrontements, les centres de santé de
l'est de la RCA n'ont pu recevoir de fournitures. Cependant, au mois de mai, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et l'ASSOMESCA ont mis en oeuvre, à l'intention, des centres sanitaires, un programme de réapprovisionnement de médicaments pour une période de trois mois.
M. Silano a indiqué que les habitants de neuf des 16 provinces, qui doivent
bénéficier du programme, représentent la moitié de la population du pays
estimée à 3,5 millions de personnes. Mi-mai, la COOPI a démarré ses
activités médicales à Ouham et Ouham-Pende.
Le Bureau de la Communauté européenne (ECHO) ainsi que le Fonds européen de
développement (FED) soutiennent cette initiative. S'exprimant à l'occasion d
'une conférence de presse vendredi à Bangui, capitale de la RCA, M. Silano a expliqué que ce programme serait réalisé en deux phases. La première s'
adressera aux cinq provinces du nord et du centre directement touchées par
les combats à l'occasion de la rébellion qui a eu lieu d'octobre à mars 2003. Ces provinces sont : Ouham, Ouham-Pende, Nana-Gribizi, Kemo et Ombella-M'poko.
Le coût de cette opération s'élèvera à un million d'euros et sera exécutée
par Cooperazione Internazionale (COOPI), une ONG italienne et l'Association des oeuvres médicales pour la santé en Centrafrique (ASSOMESCA).
M. Silano a ajouté que le FED a débloqué 785 000 euros pour la deuxième phase dont bénéficieront les quatre provinces orientales qui n'ont pas été directement touchées par les combats. Cependant, ces provinces -
Bamingui-Bangoran, Vakaga, Basse-Kotto et Mbomou - ont eu leurs voies d'acheminement coupées, entraînant de graves pénuries de médicaments et de
produits de base.
Les programmes de rénovation prévus sur une période de six mois commenceront dans le courant du mois de juin. M. Silano a expliqué que ce projet visait à remettre en état les installations de santé et leurs équipements, à mobiliser du personnel médical, à obtenir des fournitures sanitaires et à mettre en place un système de gestion efficace.
Les affrontements ont opposé les troupes du dirigeant actuel de la RCA
François Bozizé à celles du président d'alors Ange-Félix Patassé, renversé
le 15 mars dernier. Une grande partie des combats ont eu lieu au nord de la
RCA où les installations sanitaires, les écoles ainsi que d'autres bâtiments publics et privés ont été pillés. Des centaines de milliers de personnes ont pris la fuite vers le Tchad voisin ou dans le maquis, où grand nombre de personnes continuent de se cacher par peur de l'insécurité qui perdure.
Devenues inaccessibles en raison des affrontements, les centres de santé de
l'est de la RCA n'ont pu recevoir de fournitures. Cependant, au mois de mai, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et l'ASSOMESCA ont mis en oeuvre, à l'intention, des centres sanitaires, un programme de réapprovisionnement de médicaments pour une période de trois mois.
M. Silano a indiqué que les habitants de neuf des 16 provinces, qui doivent
bénéficier du programme, représentent la moitié de la population du pays
estimée à 3,5 millions de personnes. Mi-mai, la COOPI a démarré ses
activités médicales à Ouham et Ouham-Pende.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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