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Les travailleurs pétroliers évacués à l'issue de la crise des otages

Des hélicoptères ont commencé vendredi l'évacuation de quelque 300 employés pétroliers pris en otage depuis 13 jours par leurs collègues en grève dans quatre installations pétrolières au large du Nigeria.

L'évacuation fait suite à des négociations dans la capitale Abuja avec le Congrès du Travail du Nigeria (NLC), la principale centrale syndicale du pays, au terme desquelles toutes les parties impliquées sont arrivées à un accord pour évacuer les plateformes immédiatement et tenir de nouvelles négociations pour résoudre les problèmes en suspens.

"Il a été convenu que l'action industrielle serait suspendue immédiatement et les plateformes évacuées sur le champ ", indique un communiqué conjoint signé par les propriétaires des installations, la compagnie Transocean Inc, sise aux Etats-Unis, les représentants des grévistes et les responsables syndicalistes.

Joseph Akinlaja, secrétaire-général du Syndicat national nigérian des salariés du pétrole et du gaz [National Union of Petroleum and Gas Workers Union of Nigeria (NUPENG)], a déclaré que les membres du syndicat se trouvant sur les plateformes ont été contactés immédiatement pour se conformer à l'accord.

Le premier groupe d'employés évacué des plateformes par hélicoptère a atterri à Port Harcourt, centre de l'industrie du pétrole dans le sud-est du Nigeria, vers 18H00 GMT, ont confirmé des responsables de la compagnie. Au total, 97 expatriés et 170 Nigérians avaient été pris en otage par les grévistes.

Aux termes de l'accord conclu à l'issue des négociations d'Abuja, les leaders du NLC et des deux principaux syndicats de l'industrie pétrolière collaboreront avec la direction de Transocean pour résoudre " d'une manière mutuellement acceptable " tous les autres problèmes en suspens.

La dispute a éclaté après que des membres du NUPENG aient demandé que les employés nigérians soient transportés des plateformes en mer par hélicoptères, à l'instar de leurs collègues expatriés, au lieu d'un transport par bateau. Elle s'est intensifiée après le licenciement de cinq leaders syndicalistes.

La marine nigérianne a envoyé des navires dans la zone pour évacuer les plateformes de force si nécessaire, mais elle n'a finalement pas été appelée à intervenir.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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