République centrafricaine (RCA) doit se retirer vendredi, a déclaré à IRIN
le ministre adjoint de la Défense de ce pays, Xavier Yangongo.
Composée d'environ 200 soldats provenant surtout de Libye, du Soudan et de Djibouti, cette force de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) a été dépêchée en RCA après la tentative de coup d'État de mai 2001.
Le 2 octobre, le sommet de la Communauté économique et monétaire de
l'Afrique centrale (CEMAC) a décidé de créer une force de 350 hommes pour
remplacer celle de la CEN-SAD. Le mandat de cette nouvelle force comprend la protection du président Ange-Félix Patassé, la surveillance de la frontière commune Tchad-RCA et la restructuration de l'armée centrafricaine.
"Puisqu'une partie de la [force de la CEMAC] est déjà ici, la force de la
CEN-SAD doit partir", a déclaré le ministre libyen délégué aux affaires
africaines, Ali Turayki, alors qu'il s'adressait aux journalistes mercredi à Bangui. Il a souligné l'importance de ne pas créer de vide après le départ de la force de la CEN-SAD.
La Libye a déjà annoncé son intention de retirer graduellement ses troupes
de la RCA tandis que celles de la CEMAC arrivent dans le pays. Toutefois, jusqu'à maintenant, seulement 110 soldats gabonais y sont parvenus.
Les observateurs prétendent qu'il existe une forte rivalité entre la CEMAC et la CEN-SAD, dont le Tchad et la RCA sont tous deux membres. Les deux organismes chercheraient toutes deux à accroître leur influence en RCA.
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