"Notre mission est accomplie", a déclaré le lieutenant-général Fernando Joao da Rosa, commandant du contingent de militaires angolais.
Sa mission initiale, commencée en juin 1997, consistait à soutenir les
forces fidèles à M. Sassou-Nguesso contre celles du président de l'époque, Pascal Lissouba, et de son premier ministre, Bernard Kolélas. En octobre 1997, les forces de M. Sassou-Nguesso, assistées par le contingent angolais, se sont emparé de la capitale, Brazzaville, et du port stratégique de Pointe-Noire. M. Lissouba a été évincé du palais présidentiel, pendant que
M. Kolélas s'enfuyait au Burkina Faso. M. Sassou-Nguesso est alors redevenu, par la force, président du pays, poste qu'il avait perdu lors des élections présidentielles de 1992.
Un accord sur l'aide militaire a été signé en novembre entre Brazzaville et Luanda, ce qui a officialisé la présence militaire angolaise en République du Congo.
Dès le début de son intervention, l'Angola a justifié sa présence en
République du Congo en affirmant que M. Lissouba appuyait les forces
rebelles de l'UNITA contre le Gouvernement de Luanda, ainsi que les forces antigouvernementales de l'enclave angolaise de Cabinda, riche en pétrole.
Un responsable militaire de Brazzaville a déclaré que la présence militaire de l'Angola au Congo avait culminé à 2 500 soldats, mais qu'un millier d'entre eux sont par la suite retournés chez eux, en 1999. L'actuelle opération de retrait, d'une durée de quatre jours, est menée par l'aviation militaire angolaise, qui fait la navette entre Brazzaville et Luanda.
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