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Les dirigeants ouest-africains tiendront un mini-sommet tandis que la crise persiste

Country Map - Cote d'Ivoire (Yamoussoukro) National Democratic Institute
The government is still trying to free Bouake and Korhogo from the hands of mutineers
Cinq chefs d'Etats ouest-africains vont se rencontrer lundi prochain à Kara, au Togo, pour s'entretenir de la crise en Côte d'Ivoire et des efforts visant à la résoudre, d'après une information publiée sur le site électronique officiel de la République du Togo.

Les cinq présidents sont John Kufuor (Ghana), Omar Bongo (Gabon), Olusegun Obasanjo (Nigeria), Abdoulaye Wade (Sénégal) et Gnassingbé Eyadéma (Togo). M. Eyadema préside un Groupe de contact de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), assurant la médiation entre les autorités ivoiriennes et le Mouvement Patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), rebelle.

Les efforts de médiation font suite à un accord de cessation des hostilités signé le 17 octobre par les rebelles, qui occupent une grande partie du nord et du centre du pays, et accepté par le Gouvernement ivoirien.

En dépit du fait que les deux côtés se sont mis d'accord sur certaines revendications des rebelles, ils n'ont pas encore réussi, cependant, à trouver une issue aux problèmes d'ordre politique.

M. Eyadéma s'est rendu cette semaine à Abidjan pour des entretiens avec les principaux partis politiques ivoiriens. La réunion a débouché sur une déclaration jeudi dans laquelle les partis ont exprimé leur appui au processus de négociations de Lomé, condamné la rébellion et demandé au MPCI de libérer sans délais les villes occupées et de déposer les armes.

"Nous affirmons notre attachement à la légitimité constitutionnelle, au respect des institutions et au respect de l'intégrité territoriale", ont déclaré les partis, qui se sont également engagés à "garantir l'application de l'accord de paix qui résultera des négociations de Lomé".

Ils ont ajouté: "Nous nous engageons à poursuivre les discussions avec le gouvernement, une fois la paix rétablie, sur les problèmes politiques, dans le but de renforcer la cohésion et l'unité nationales, en particulier ceux en rapport avec la nationalité et les droits fonciers ruraux", et en vue de la mise en oeuvre des résolutions du Forum de réconciliation nationale tenu à la fin de 2001.

Le document a été signé par les principaux politiques de Côte d'Ivoire. Toutefois, le Rassemblement des Républicains (RDR), dont le chef de file, Alassane Ouattara, réside au Gabon depuis sa fuite du pays à la fin novembre, s'est dissocié de la déclaration des partis politiques. Il a indiqué dans un communiqué publié jeudi que le chef de sa délégation aux pourparlers à Abidjan l'avait signée à son corps défendant.

Le bureau exécutif du RDR a souligné dans un communiqué jeudi que la déclaration "[n'a pas] pris en compte toutes les réalités sociopolitiques actuelles". Elle "ne contient aucun engagement précis concernant la mise oeuvre de réformes politiques concrètes destinées à mettre fin à la crise qui secoue le pays", a ajouté le RDR.

La déclaration politique intervient au moment où les deux parties au conflit se sont embarquées dans une campagne massive de recrutement dans les parties du pays sous leur contrôle respectif. A Abidjan, des milliers de jeunes se sont précipités à l'école de formation des gendarmes en réponse à un appel lancé par le Gouvernement pour la mobilisation de 3 000 volontaires.

Par ailleurs, le ministère français de Affaires étrangères a annoncé mercredi que le Gouvernement de la France avait décidé le renforcement de son dispositif militaire, jusqu'à présent composé de quelque 1 200 soldats, déployé en Côte d'Ivoire pour protéger les ressortissants français et d'autres étrangers, et pour veiller au respect du cessez-le-feu.

Il a indiqué qu'au vu de la détérioration de la situation en Côte d'Ivoire, la France désirait exprimer son inquiétude et sa convictions qu'il ne saurait y avoir une solution durable à la crise sans un règlement politique général impliquant toutes les forces politiques ivoiriennes. La France a également manifesté sa volonté de contribuer aux efforts de paix en proposant d'organiser à Paris un sommet des chefs d'Etat africains concernés, et de réunir des représentants de toutes les forces politiques de Côte d'Ivoire.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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