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104 morts parmi les civils et 75 000 déplacés à Ankoro dans le Katanga

Country Map - DRC (Katanga province) IRIN
The plane was reported to have crashed last week at Kamina military base, in central Katanga Province
104 décès parmi les civils et 75 000 déplacés, tel est le bilan des récents
affrontements survenus entre les troupes gouvernementales et les milices Maï-Maï dans la ville d'Ankoro au nord de la province du Katanga en République démocratique du Congo (RDC).

L'Abbé François Mwila Bweno, qui se cache actuellement dans la ville de
Lubumbashi dans le sud-est du pays, a indiqué que les combats ont éclaté
lorsque les forces régulières ont commencé à brûler et à piller les maisons et commerces de la région. Une ONG locale oeuvrant pour la défense des droits de l'homme, la Commission de vulgarisation des droits de l'homme et de développement (CVDHO), a informé que cette nouvelle vague de violence a débuté le 10 novembre.

M. Mwila Bweno a signalé que les soldats ont engagé des représailles
dimanche dernier contre les combattants Maï-Maï qui avaient battu un de leurs hommes.

« Ça a été une série de règlements de comptes, les Maï-Maï cherchant à
venger l'un des leurs qui avait été battu samedi par des soldats [des FAC]
qui tentaient de lui prendre son arme, » a expliqué M. Mwila Bweno.

L'Abbé Léon Simbi de la paroisse Saint-Antoine d'Ankoro a informé que le bilan des victimes est particulièrement lourd.

« Certains ont été brûlés vifs, et les soldats ont jeté les corps dans le
fleuve pour essayer de dissimuler les faits, » a confié M. Simbi de sa
cachette à Lubumbashi.

La CVDHO, basée à Lubumbashi a rapporté qu'au moins 1 200 habitations ont été mises à feu le 15 novembre, 29 cadavres laissés sur les décombres, et d'autres corps ont été jetés dans le fleuve Congo. La Commission a ajouté qu'un entrepôt de réserves alimentaires destinées aux personnes déplacées a été pillé et détruit.

La Mission des Nations Unies en RDC a bien confirmé les escarmouches à
Ankoro, mais n'a pas donné de plus amples informations. Quant au
gouvernement, il s'est refusé à tout commentaire. Les prêtres et
journalistes qui ont publié des informations sur ces événements affirment avoir été contraints de se cacher pour échapper aux forces de sécurité de la RDC qui les recherchaient.

«Les services de sécurité ont arrêté un autre abbé, qui s'appelle lui aussi
François, » selon M. Simbi.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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