M. Yala a accusé la législature de "subversion" et a taxé de corruption le Parti de rénovation sociale (PRS), minoritaire au sein de son gouvernement, a rapporté ce vendredi l'agence de presse portugaise LUSA. « Je ne suis pas préparé à travailler avec des personnes incapables de faire leur travail », aurait déclaré Yala, cité par la BBC, en faisant allusion à l'incapacité du gouvernement de percevoir les impôts.
Des sources diplomatiques citées par LUSA dans la capitale Bissau seraient « très inquiètes » à cause des remarques de M. Yala car une incertitude politique accrue risquerait de saper les efforts internationaux tendant à aider à créer la stabilité et à procurer une nouvelle aide financière à un gouvernement en faillite.
Une cause majeure de tension entre M. Yala et l'opposition a été le refus de celui-ci, pendant plus d'un an, de signer un amendement constitutionnel approuvé par le parlement, qui limite le pouvoir du président, a rappelé LUSA.
M. Yala a accédé au pouvoir en janvier 2000. Depuis, le pays a été secoué par des crises, en particulier une rébellion des membres de l'ancienne junte militaire en novembre 2000, une tentative de coup de force en décembre 2001, et le limogeage de plusieurs ministres au cours des derniers mois. Les partis d'opposition ont récemment demandé la démission de M. Yala, et le blâme pour la crise économique et pour l'instabilité politique du pays.
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