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Les organismes d'aide se hâtent d'évaluer la situation instable dans l'est du pays

Country Map - DRC (Kivu Region) IRIN
The mission visited several towns and villages in the Kayna health zone
Les agences humanitaires se dépêchent d'évaluer le changement rapide de la
situation prévalant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), dans le sillage du retrait apparemment complet de l'armée rwandaise et au milieu des nombreuses escarmouches qui ont éclaté entre les rebelles soutenus par le Rwanda et les milices congolaises Mayi-Mayi.

"Les prochains jours seront parmi les plus déterminants des quatre dernières années dans l'est de la RDC", a déclaré mardi à IRIN un haut responsable humanitaire. "Nous devons absolument être prêts à toute éventualité en vue de prévenir les dangers ou de faciliter les réponses (humanitaires)".

Les informations fournies par les agences humanitaires, en date de mardi, révèlent que les diverses factions des milices Mayi-Mayi ont forcé le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma, soutenu par le Rwanda) à se retirer de plusieurs zones de la province du Sud-Kivu. La situation au nord de la province du Katanga (sud-est du pays) et dans celle de Maniema (dans l'est) demeure cependant plus confuse.

En date de mardi, dans le Sud-Kivu, les villes de Baraka, Fizi, Minembwe,
Mwenga, Shabunda, Ubwari et Walungu étaient apparemment passées sous le
contrôle de divers commandants Mayi-Mayi. Même si Bukavu demeurait sous le contrôle des rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), on y signalait des infiltrations de forces Mayi-Mayi durant la nuit. Des résidents de la ville ont pour leur part organisé des
manifestations pour protester contre la persistance de l'insécurité.

À Uvira, une localité demeurée sous le contrôle du RCD-Goma, Radio France
Internationale a rapporté lundi qu'un "calme relatif" était revenu à la suite des affrontements de dimanche entre les forces rebelles soutenues par le Rwanda et les Mayi-Mayi luttant pour le contrôle des positions évacuées par l'armée rwandaise. Lundi, un journal de Kinshasa, L'Observateur, a
annoncé que les forces Mayi-Mayi étaient en position à Kabimba, à dix
kilomètres d'Uvira.

Dans la province de Maniema, la ville de Kindu est demeurée sous le contrôle des forces du RCD-Goma. Même si le centre de la ville semblait calme, des escarmouches régulières avec les forces Mayi-Mayi ont été signalées en périphérie.

Dans le nord de la province du Katanga, la ville de Kabalo serait restée sous le contrôle des forces du RCD-Goma, mais tout en étant apparemment encerclée par les combattants Mayi-Mayi. Toutefois, des forces Mayi-Mayi, sous les ordres du général Joseph Padiri Bulenda, ont gagné le contrôle des villes de Kalonge et de Bunyakiri et poussé leurs résidants à reprendre
leurs activités normales.

Des sources humanitaires ont indiqué que la plupart des informations
relatives au comportement des Mayi-Mayi à l'égard des populations civiles se sont jusqu'ici révélées positives. Un travailleur humanitaire a décrit les miliciens congolais comme étant "disciplinés, respectueux des droits de l'homme, de la protection des gens et de leurs biens". Toutefois, un autre
responsable humanitaire a prévenu que les milices Mayi-Mayi demeuraient
imprévisibles. Il a par ailleurs souligné le besoin d'établir dès que
possible de bons rapports de travail avec eux.




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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