"La CIJ rendra son arrêt en l'affaire de la Frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et le Nigeria (Cameroun c. Nigeria ; Guinée équatoriale (intervenant)) le 10 octobre », annonce un communiqué de presse émanant de la CIJ.
"Une séance publique aura lieu à La Haye, pendant laquelle le président de la Cour, le juge Gilbert Guillaume, fera lecture de l'arrêt, obligatoire et sans appel », est-il précisé.
L'affaire résulte d'une plainte déposée en 1994 par le Cameroun sollicitant un arbitrage sur la dispute autour de la souveraineté de la péninsule de Bakassi et une délimitation de la frontière maritime entre les pays. Le Cameroun a accusé le Nigeria d'occuper militairement la péninsule.
Plus tard la même année, le Cameroun avait étendu l'affaire à une autre dispute concernant « la question de la souveraineté sur des parcelles du territoire du Cameroun dans la zone du Lac Tchad », qu'il accuse le Nigeria d'occuper.
Le 6 septembre, le président nigérian Olusegun Obasnjo et son homologue camerounais Paul Biya ont discuté de la dispute avec le Secrétaire-Général de l'ONU Kofi Annan dans la capitale française, Paris. Ils sont convenus de respecter et d'appliquer la future décision de la CIJ, ainsi que d'établir des mécanismes de mise en oeuvre avec l'appui de l'ONU.
MM. Obasanjo et Biya ont également reconnu la nécessité d'adopter des mesures de mise en confiance, notamment une éventuelle démilitarisation de la péninsule de Bakassi, avec la possibilité d'envoi d'observateurs internationaux pour surveiller le retrait de toutes les troupes.
Lundi dernier, les deux pays ont accepté de raviver tous les traités et accords de coopération qui existent entre eux et mis en veilleuse par la querelle.
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