de participer au Gouvernement de transition, compte tenu que ce dernier ne dispose d'"aucune autorité sur les services de défense et de sécurité" pour protéger la population du Burundi.
Cette déclaration a été conjointement publiée le 20 septembre par Léonard
Nyangoma, du Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD),
Joseph Karumba, du Front pour la libération nationale (FROLINA), et Antoine Sezoya Ngabo, du Parti pour la libération du peuple Hutu (PALIPEHUTU), comme réaction aux informations relatives au massacre de plus de 170 personnes dans la province de Gitéga, au centre du pays, le 9 septembre.
Les trois groupes rebelles affirment que le massacre a démontré que le
Gouvernement de transition ne contrôlait aucunement l'armée, et que la mise en place d'un tel gouvernement, conformément aux accords d'Arusha, se révélait "insuffisante pour protéger la population civile". Ils ont ajouté
que les Burundais ne pourront pas bénéficier de tous leurs droits - y
compris le droit à la vie - à moins de créer une armée "véritablement
nationale", composée d'un mélange d'ethnies, pour remplacer l'armée
actuelle.
Les trois mouvements rebelles ont accusé l'armée d'avoir causé la mort de "plusieurs milliers d'innocents" le 9 septembre. Ils ont par ailleurs invité la communauté internationale à imposer des sanctions sur les livraisons d'armes.
Le porte-parole de l'armée, le colonel Augustin Nzabampema, a déclaré vendredi à IRIN que les combattants rebelles étaient "complètement
responsables" des massacres. "Nous avons attendu quatre jours avant de
lancer les opérations, pour permettre [aux civils] de quitter les zones de
combats. La responsabilité de leur décès repose franchement sur les épaules des rebelles", avait-il ajouté.
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http://www.irinnews.org/report.asp?ReportID=30000&SelectRegion=Great_Lakes ]
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