Un décret présidentiel a annoncé que les élections, reportées à plusieurs reprises, se dérouleront en conformité avec une décision prise durant une réunion hebdomadaire du conseil des ministres mercredi.
Le décret du président Gnassingbé Eyadema stipule que les forces de sécurité voteront trois jours avant le reste de la population et ce, afin de pouvoir maintenir l'ordre et la sécurité le jour des élections.
Il a également fixé à 500 000 francs CFA (environ 700 dollars) les frais de participation des candidats éligibles.
Dix-sept partis politiques ont annoncé leur intention de participer au scrutin, de même que douze candidats indépendants.
Toutefois, la coalition qui représentait les partis de l'opposition au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), désormais dissoute, a indiqué qu'elle ne prendrait part aux élections que si le collège des juges était remplacé par une nouvelle commission électorale.
L'organisation des élections législatives a créé une tension politique au Togo depuis les présidentielles de 1998. L'opposition a en effet boycotté les législatives qui étaient prévues en mars 1999, en arguant que le scrutin présidentiel de 1998 n'avait pas été équitable.
Dans le souci d'éviter un approfondissement de la crise, le gouvernement et les groupes de l'opposition avaient signé en juillet 1999 l'accord-cadre de Lomé, sous la pression de pays étrangers.
L'accord-cadre a appelé, entre autres, à l'organisation de nouvelles élections, reportées depuis octobre 2001. Celles-ci n'ont pu se tenir à cause de désaccords quant à la façon dont elles doivent être organisées.
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