régulièrement - au moins une fois tous les trois mois - afin de favoriser une « plus étroite coopération » entre leurs gouvernements respectifs.
Dans un communiqué commun publié à l'issue d'une réunion entre les députés des deux pays les 30 et 31 août dernier, ils ont déclaré avoir tenu des «discussions constructives » sur un certain nombre de questions touchant les relations entre les deux Etats.
La délégation ougandaise du Secrétariat du Système politique du mouvement ougandais conduite par le commissaire politique national, Chrispus Kiyonga, a éte invitée à Kigali par le forum Amani - un groupe de députés oeuvrant pour le retour de la paix dans la région des Grands Lacs - afin de rencontrer la délégation rwandaise, conduite par le secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR), Charles Murigande.
Les deux mouvements ont décidé d'établir un cadre qui permettra d'établir les bases d'une « relation de travail forte et inscrite dans la durée »,lisait-on.
Néanmoins, ils ont signalé que les deux pays ont encore besoin de résoudre un certain nombre de questions en suspens.
Les deux organisations politiques ont reconnu le rôle central qu'elles ont à
jouer pour promouvoir et renforcer les relations entre les deux pays et
recommandent que leurs gouvernements respectifs renforcent sur le plan
officiel leurs structures de travail et leur système de coopération.
« Les deux délégations ont déploré la détérioration des relations entre les
deux Etats causée par les événements regrettables de Kisangani, » selon le
communiqué.
Les relations entre ces deux pays, anciens alliés, se sont détériorées
lorsque leurs armées respectives opéraient en République démocratique du Congo. Elles se sont affrontées trois fois en 1999 et en 2000 à Kisangani, à l'est de la RDC, dans des combats qui ont causé la mort de plusieurs centaines de civils.
A Kigali, le président d'Amani, Norbert Mao, a évoqué la nécessité de créer à titre permanent une commission bilatérale conjointe et a recommandé que les deux gouvernements mettent en place des mécanismes permettant le rapatriement des
réfugiés de chaque pays, selon Reuters.
Les députés ont également recommandé que les deux gouvernements signent un
traité d'extradition afin de résoudre la question des présumés criminels en
fuite dans leurs pays respectifs.
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