libération (FNL), a limogé jeudi son président, Agathon Rwasa, et l'a
remplacé temporairement par Alain Mugabarabona.
Dans un communiqué publié dans la capitale du Burundi, Bujumbura, le Haut
Conseil révolutionnaire (HRC) du FNL, composé de 30 membres, a déclaré qu'il
avait pris des mesures pour empêcher la transformation de notre parti « en
propriété privée ou en secte religieuse par certains responsables politiques et militaires ».
Le HRC, qui compte autant de membres civils que militaires, a également fait
savoir qu'il rejetait l'idée de « prendre le peuple burundais en otage » en refusant de participer aux négociations de paix.
Un diplomate à Dar es Salaam en Tanzanie, a indiqué à IRIN qu'une délégation du FNL était arrivée au Burundi, signalant une « possible » percée dans la tentative de convaincre toutes les parties concernées à tenir des «discussions préliminaires » sur un document de cessez-le-feu. Jusqu'à
présent, le FNL a régulièrement refusé de participer à ce processus, tandis
que son allié sur le terrain, les Forces pour la défense de la démocratie, a consenti à y participer.
Le diplomate, qui a souhaité conserver l'anonymat, a confié qu'une seconde
délégation sud-africaine était attendue la semaine prochaine à Dar es Salaam et qu'elle serait dirigée par le vice-président Jacob Zuma appelé à remplir le rôle de médiateur. Si les pourparlers aboutissent, un sommet régional sera tenu pour approuver le document de cessez-le-feu qui devrait permettre de mettre fin à neuf ans de guerre civile au Burundi.
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