Un accord conclu entre l’Association internationale de développement, de la Banque mondiale, et le Fonds monétaire international(FMI), fait de la Mauritanie le sixième pays ayant atteint ce point, après la Bolivie, le Burkina Faso, le Mozambique, la Tanzanie et l’Ouganda, précise le communiqué de presse.
L’allègement de la dette par tous les créanciers de la Mauritanie s’élèvera à 1,1 milliard de dollars (622 millions de dollars en termes de valeur nette actuelle), stipule le communiqué, ajoutant que la dette extérieure de la Mauritanie serait réduite de 50 pour cent, ce qui fournira une base pour une durabilité à long terme.
Les ressources mises à disposition par l’allègement à travers l’HIPC sont allouées pour financer des programmes clé de lutte contre la pauvreté formulés dans le Document de Stratégie de la Mauritanie de réduction de la pauvreté, ajoute le communiqué.
Les créanciers multilatéraux contribueront à une réduction de 361 millions de dollars, tandis que la Banque mondiale apportera 100 millions de dollars. Ces montants seront déboursés à travers une réduction de 65 pour cent du service de la dette sur les crédits AID. Le FMI se chargera de 47 millions de dollars, consentis par le biais d’une réduction de 55 pour cent du service de la dette de l’an 2000 à 2007.
La Mauritanie a négocié un rééchelonnement de la dette avec le Club de Paris sur les termes de Cologne (une réduction de 90 pour cent de la dette) et plusieurs bailleurs de fonds, membres du Club de Paris, ont indiqué qu’ils contribueront à une atténuation de la dette, à part celle requise dans le cadre de l’Initiative HIPC.
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